L’OM est dans une situation difficile depuis plusieurs semaines. Mais, à la tête du club, Vincent Labrune tient solidement la barre.
Vincent Labrune va jouer gros lors du prochain mercato estival. Distancé par le PSG et l’AS Monaco depuis plusieurs mois, l’OM doit répondre d’une autre manière. En recrutant malin par exemple. Mais l’été dernier, Vincent Labrune a dépensé beaucoup d’argent pour recruter Florian Thauvin, Dimitri Payet, Gianni Imbula et Mario Lemina notamment. Cet hiver, le président de l’OM n’avait plus de marge de manœuvre pour recruter. L’été prochain, Labrune devrait perdre certains cadres, comme Steve Mandanda, Mathieu Valbuena ou Nicolas Nkoulou. André-Pierre Gignac et Souleymane Diawara pourraient eux aussi quitter le navire.
LABRUNE JOUE GROS L’ÉTÉ PROCHAIN
Vincent Labrune devra également trouver l’entraîneur idoine pour cet OM-là, en pleine reconstruction. José Anigo devrait retrouver son poste de directeur sportif à l’issue de la saison. Bref, le chantier est colossal. L’OM est à un tournant et doit absolument bien gérer cette période délicate pour ne pas être contraint de jouer les seconds rôles lors des prochaines saisons. Vincent Labrune, le président de l’OM, est l’homme de la situation pour Loïc Féry, le président de Lorient. « Nous (Labrune et lui, ndlr) nous rejoignons sur de nombreux points. Dans la volonté de vivre dans le monde réel, dans le souhait de réformer les instances du foot professionnel, dans la manière de traiter un club de football comme une entreprise, évoluant toutefois dans un écosystème particulier » , explique Féry dans La Provence.
FÉRY ENCENSE LABRUNE
Féry, lui, est propriétaire de son club. Ce n’est pas le cas de Labrune. Mais pourtant, Labrune s’implique totalement quand même. « Je pense sincèrement qu'il gère l'OM comme s'il en était le propriétaire, c'est-à-dire qu'il défend fermement les intérêts de son actionnaire » , ajoute Féry . Vincent Labrune a aussi prouvé, lors des derniers mercatos, qu’il savait aller au bout de certains conflits pour arriver à ses fins. Notamment lors du cas Thauvin. Mais, en football, tout est perpétuellement remis en cause. Labrune n’a pas le droit à l’erreur cet été.