Courtisé par l’OM, Bastia, Nantes et surtout Sochaux lors du dernier mercato, Jirès Kembo a finalement rejoint El Jaish au Qatar. L’ancien Rennais s’explique et confie envisager un retour en France l’an prochain.
On s’attendait à vous voir revenir en France lors du mercato et finalement vous avait été prêté à El Jaish au Qatar…
J’avais clairement privilégié un retour en Europe et plus particulièrement en France. Maintenant, à partir du moment où les clubs français, et notamment Sochaux à qui j’avais donné ma préférence, ne sont pas arrivés à se mettre d’accord avec Al Ain, j’ai dû faire un choix entre les clubs qui eux avaient trouvé un accord avec Al Ain. Et j’ai choisi de rejoindre El Jaish.
À 25 ans, comment voyez-vous la suite de votre carrière ?
Je suis prêté un an à El Jaish par Al Ain. Après pour ce qui est de la suite, on verra ce qui va se passer. Je n’ai jamais dit que j’allais faire toute ma carrière dans le Golfe quand je suis parti de Rennes. Je sais pourquoi je suis venu ici et je sais aussi que j’aimerais revenir un jour en Europe. Ça a failli se faire cet été, ça se fera peut-être l’an prochain. Il faudra voir quelle est la position d’Al Ain. En tout cas, ce sera mon souhait.
Ne craignez-vous pas de stagner en évoluant une nouvelle saison dans le Golfe ?
J’ai choisi de rejoindre El Jaish qui est l’un des meilleurs clubs au Qatar. Le staff est européen, les objectifs sont élevés et l’équipe joue la Ligue des Champions asiatique où le niveau est très bon. Je sais ce qui se dit sur le niveau aux Émirats ou au Qatar. Ce que je peux répondre, c’est que je ne suis pas en préretraite. L’an dernier, j’ai marqué 13 buts, délivré une dizaine de passes décisives et remporté mes deux premiers titres en pro. C’est comme dans tous les championnats, si vous voulez être performant vous ne pouvez pas tricher.
Ne commencez-vous pas tout de même à regretter votre choix d’avoir rejoint Al Ain il y a un an ?
Je ne regrette pas du tout mon choix, bien au contraire. Pour l’instant, dans le Golfe, j’ai vécu de belles choses. J’ai aussi découvert une nouvelle culture, j’ai appris une autre langue, fait de belles rencontres… J’assume complètement mon choix. Je pense même que cette expérience m’a fait du bien et progresser. J’ai mûri.
Kévin Laborde