Pape Diouf l’a toujours en travers de la gorge. Trois ans après son départ de l’OM, l’ex-président du club phocéen n’a toujours pas avalé le revirement de José Anigo, qui avait finalement décidé de ne pas partir alors qu’il était à l’époque lié à l’homme d’affaires.
Ce dernier, justement, n’a pas oublié cela. Pourtant, il réussit encore à lui trouver des circonstances atténuantes. «Je ne regrette pas de l’avoir défendu deux fois devant l’actionnaire, qui voulait le renvoyer. J’estimais qu’il remplissait parfaitement sa mission, a-t-il confié dans les colonnes de France Football. Quant à sa décision de ne pas me suivre lors de mon départ, je ne le blâme pas car on a parfois le droit de faire le contraire de ce que l’on a dit. On sait également que son salaire a été multiplié par deux pour le décider à rester et que son contrat est passé à durée indéterminée. Ça peut aussi influencer…»