Surprise, il déballe tout sur son calvaire à l’ASSE
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Lors de la saison 2021-2022, l’ASSE a connu une véritable désillusion en étant reléguée en Ligue 2 à l’issue de barrages face à l’AJ Auxerre. Prêté par Angers lors de cette saison, le gardien de but Paul Bernardoni a vécu cette descente et s’est confié à propos des semaines compliquées qui ont suivi cet événement.

« On a vécu un scénario affreux quand tu y repenses »

Dans un entretien accordé à Poteaux Carrés, Paul Bernardoni s’est confié sur cette descente dans l’antichambre du football français : « On a vécu un scénario affreux quand tu y repenses. À la trêve, tout le monde te condamne, puis tu penses t'en sortir sans les barrages avec une bonne série ? Puis, on est relégables jusqu'à 10 minutes avant la fin du dernier match à Nantes. Finalement, tu es barragiste et tu perds aux tirs-aux-buts ... c'est la pire des choses ! », déclare ce dernier dans des propos relayés par Peuple Vert. « Alors, est-ce que ça mérite une haine ? Non. C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu de blessés. Qu'on se fasse insulter, c'est le foot, c'est le jeu, mais tu ne peux pas accepter qu'un fumigène te passe devant, que se passe-t-il s'il me touche ? », poursuit le gardien évoluant désormais à Konyaspor.

« J'ai mis 6 mois à ne plus penser à la séance de tirs-aux-buts »

« Je n'ai pas eu de contrecoup de suite. Il y avait de la déception évidemment. Mais je dirai que 2-3 semaines après, ça a été violent. En fait, tu ne penses qu'à ça. J'ai mis 6 mois à ne plus penser à la séance de tirs-aux-buts. Vraiment. Les gens pensent qu'on s'en fout, mais non ! Tu crois que je n'aurais pas aimé en sortir un ? », conclut ainsi Paul Bernardoni.

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