Suite aux échauffourées qui ont éclaté cet après-midi en marge du match OGC Nice-ASSE, le Gouvernement a tenu à réagir officiellement.
Le match entre l’OGC Nice et l’ASSE ce dimanche a une nouvelle fois montré une image négative des supporters dans le monde du football. Alors que les supporters stéphanois ont été conduits hors du stade après que des dégradations ont été commises dans les tribunes de l’AllianzRiviera, le Gouvernement a réagi via un communiqué officiel des ministres Manuel Valls et Valérie Fourneyron.
« LES COMPORTEMENTS VIOLENTS D’ULTRAS N’ONT PAS ÉTÉ ÉRADIQUÉS »
« De tels événements montrent à l'évidence que les comportements violents d'ultras de certains clubs n'ont toujours pas été éradiqués. Ces incidents justifient donc pleinement les mesures d'interdiction de stade ou d'encadrement de déplacements qui sont prises très régulièrement par les pouvoirs publics. Si les enceintes sportives ont été très largement pacifiées ces dernières années, les comportements de groupes radicaux de supporters rappellent l'absolue nécessité de ne pas baisser la garde, et de combattre sans relâche toutes les formes de violence dans et aux abords des stades. Manuel Valls et Valérie Fourneyron souhaitent donc que les responsables des heurts de ce jour soient rapidement identifiés, afin qu'ils répondent de leurs actes devant la Justice. Les ministres de l'intérieur et des Sports assurent enfin que la fermeté et l'intransigeance doivent continuer à guider la lutte contre le hooliganisme », peut-on lire dans le communiqué.
THIRIEZ : « UNE SEULE SOLUTION : LA RÉPRESSION »
Lui aussi interrogé sur le site de la LFP, le président de la Ligue de Football Professionnel Frédéric Thiriez a bien évidemment condamné ces actes. « Ça suffit ! Ces quelques crétins qui s’intitulent supporters ne se rendent même pas compte qu’ils ruinent l’image du football. Une seule solution : la répression. Je vais demander une réunion au ministère de l’Intérieur centrée sur la question des déplacements de supporters à l’extérieur. Si nous n’arrivons pas à régler ce problème définitivement, ça finira par une interdiction systématique des déplacements, ce que personne ne souhaite », a-t-il déclaré.