Qualifiée pour les 16es de finale de l’Europa League jeudi soir, l’ASSE a toutefois proposé une prestation en demi-teinte contre Rosenborg. Et Pierre Ménès semble encore relativement sceptique quant au visage affiché par les Verts.
Alors que l’ASSE restait sur deux claques face à l’OL (3-0) et l’OM (2-0) en Ligue 1, la formation de Christophe Galtier a assuré l’essentiel jeudi soir en Europa League sur la pelouse de Rosenborg (1-1). Un match nul qui permet aux Verts d’assurer leur qualification pour les 16es de finale, une première depuis 2008. Mais Pierre Ménès affiche ses réserves sur l’ASSE ce vendredi via son blog officiel.
« Encore des choses à corriger »
« Toutefois, si on passe outre le résultat, est-il normal qu’un club français comme l’ASSE souffre autant face à un adversaire sacré champion dans son pays il y a quelques jours et qui n’a plus aucun intérêt à jouer la C3 (puisque qualifié pour la prochaine Ligue des Champions) ? Sans un poteau ou une main – certes collée au corps d’Assou-Ekoto –, les coéquipiers d’Hamouma n’auraient pas ramené le moindre point de leur déplacement. Alors certes, Saint-Etienne a su se sortir d’un groupe très compliqué mais il y a évidemment encore des choses à corriger », explique Pierre Ménès.
« On a gagné et marqué cette année »
Interrogé dans les colonnes de L’Equipe, le capitaine de l’ASSE Loïc Perrin a fait le point sur cette qualification : « À quoi je l’attribue ? Au syndrome de la saison passée. Avec nos cinq matchs nuls, soldés par une élimination, on a compris que, pour se qualifier en Ligue Europa, il faut marquer des buts et gagner des matches. C’est ce que nous avons fait cette année. Quand on voit le nombre de nos supporters venus nous soutenir en Norvège, c’est magnifique. Cette qualification est aussi pour eux ».