AS Monaco - Abidal : « Soit on est un battant, soit on ne l’est pas »
La rédaction

Éric Abidal est revenu sur sa greffe au foie. Le Monégasque tient à remercier son entourage pour l’avoir suivi tout le long de son combat. Aujourd’hui de retour à la compétition avec l’AS Monaco et l'équipe de France, l’international tricolore savoure sa bataille remportée contre la maladie. Lors d’un large entretien accordé à France Football, Éric Abidal est revenu ce passage délicat, où il a évoqué l’important soutien de son entourage.

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« JE N’AI PAS CHANGÉ »
« Depuis que j'ai repris, on me répète que je suis un exemple. Donc je m'efforce d'être exemplaire. Je le prends bien parce qu'un footballeur est exposé et que beaucoup aimeraient être à ma place. On est un certain nombre à s'en être sortis et quelques-uns après un parcours beaucoup plus compliqué que le mien. J'ai toujours été un homme bon, je pense. Souvent les anciens joueurs que j'ai côtoyés et que je revois me disent que je n'ai pas changé. Ça doit être vrai. Mais je n'ai pas de mérite : c'est grâce à mon entourage si je suis resté le même. » 

« SOIT ON EST UN BATANT, SOIT ON NE L’EST PAS »
Éric Abidal confie qu’il a tenu à savoir en détail tout ce qu’il allait endurer lors de cette greffe, afin de se sentir le mieux possible. « Si on m’annonçait que je devais me faire réopérer une nouvelle fois ? J’y retournerais, sans états d’âme. Encore une fois, soit on est un battant, soit on ne l'est pas. Moi, je suis quelqu'un qui aime savoir. On m'a parlé de transplantation et j'ai demandé à tout connaître, de A à Z. Une fois que j'ai bien eu dans la tête tout ce qu'on allait me faire, j'ai surmonté cela sans souci, sans aucune surprise. Cela m'a aidé énormément. »

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