La dernier coup de gueule fracassant de Nicolas Anelka
La rédaction

Dans un entretien accordé au Parisien magazine, Nicolas Anelka est revenu sans langue de bois et de manière parfois surprenante sur sa façon d’être, les raisons de son arrivée en Chine et sa relation avec les journalistes.

L’influence de Jackie Chan Arrivée fin 2011 à Shanghaï, Nicolas Anelka ne regrette pas son choix. Loin de là. Il endosse même le costume de guide : « Je suis venu en Chine en éclaireur. J'ai ouvert la voie, comme d'habitude ! Je suis un aventurier ». Malgré des offres intéressantes aux quatre coins du monde, Anelka a choisi la Chine. Mais le projet sportif, ainsi que le contrat à la clé, n’ont pas été les seules caractéristiques intéressantes aux yeux de l’ancien Parisien : « Comme je suis fan des films de kung-fu, de Jackie Chan, de Jet Li, de Bruce Lee, c'était pour moi un choix logique ». Cependant, Nicolas Anelka ne cache pas que la principale raison de sa venue est le salaire qui lui a été proposé. Un salaire qu’il dit mériter après tous les efforts accomplis : « Chacun a ce qu'il mérite. Je transpire depuis très longtemps pour gagner cet argent. Mon palmarès est là pour rafraîchir la mémoire de ceux qui auraient oublié… J’ai fait des sacrifices très jeune et ils portent leurs fruits aujourd'hui ».

Règlement de comptes Cet entretien a également permis au coéquipier de Didier Drogba de régler ses comptes, avec dans le viseur ses ennemis et les « anti-footeux » : « A tous ceux qui parlent sans me connaître, sachez que si vous ne m'aimez pas, c'est réciproque. Et si vous m'aimez, je n'ai rien fait pour. Je suis moi, juste moi. Certains pensent que lire des kilomètres de bouquins et posséder une culture générale est synonyme d’intelligence. Mais dès qu’ils traversent la Manche, ils n’arrivent pas à aligner trois mots d’anglais. Moi je parle français, anglais et espagnol. Et j’attaque le Chinois. Je peux comprendre et me faire comprendre dans le monde entier, met-il en avant. Les Fourberies de Scapin, le théorème de Pythagore ou Cinquante nuances de Grey, ça ne me sert à rien dans ma vie ». Pour en finir, il n’épargne pas la presse, en ayant toujours en tête le lynchage médiatique après l’affaire Domenech lors de la Coupe du Monde 2010. Et il ne manque pas d’idée pour prendre sa revanche : « Dans un futur proche, j'envisage de décerner et d'organiser la cérémonie du journaliste de plomb qui récompensera le plus bidon d'entre eux. Il sera élu par les joueurs. Le choix s'annonce délicat tant les candidats sont nombreux... ». Du Nicolas Anelka dans le texte.

Profiter de la vie En ce qui concerne l’avenir, Anelka ne se pose pas de questions. Alors que son club connaît des conflits internes, il veut tout simplement profiter de la vie : « J'ai 33 ans, je joue chez les pros depuis que j'ai 15 ans. Je vais prendre des vacances, aller saluer les amis que j'ai dans le foot, et surtout, passer du temps avec ma femme, mes fils, mes parents et toute la grande famille. J'ai besoin de rattraper le temps perdu car je suis parti très jeune de chez moi » .

Par Mathieu Lefevre

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