Alors que la France a battu les Pays-Bas cette semaine en match amical, une vague d’euphorie semble s’être levée autour de l’équipe de Didier Deschamps…
Très critiquée il y a encore quelques mois, notamment après le barrage aller face à l’Ukraine perdu 2-0 à Kiev, l’équipe de France a finalement réussi à renverser la vapeur suite à deux victoires probantes, face à l’Ukraine (3-0) et les Pays-Bas cette semaine (2-0). Non seulement les Bleus ont acquis quelques certitudes dans leur jeu, mais ils sont également en passe de regagner le cœur de leur public, comme le souligne le journaliste de Canal+ PierreMénès.
« UN VISAGE SÉDUISANT, SUR LA LANCÉE DU BARRAGE RETOUR »
« La première bonne nouvelle est venue des réservations pour le Stade de France. Les 80 000 places avaient été vendues, la rencontre s’est jouée à guichets fermés. Preuve d’un début de regain d’amour autour des Bleus, si souvent décriés depuis plusieurs années. Autant pour leurs résultats que pour leur comportement. Évidemment, et c’est ça le plus important, les Bleus ont répondu présent. Malgré une première demi-heure compliquée, les coéquipiers d’Hugo Lloris ont montré un visage séduisant, sur leur lancée du barrage retour, pour faire tomber les Néerlandais, vice-champions du monde en titre et invaincus depuis 17 rencontres », a déclaré le consultant dans sa chronique sur Direct Matin.
« UN PETIT VENT D’EUPHORIE PORTE LE NAVIRE BLEU »
« L’audience télé et l’ambiance dans le stade encore plus ont aussi été au rendez-vous. Pour symboliser cet état d’esprit positif, on aura remarqué et apprécié que Mathieu Valbuena, une nouvelle fois très performant sous le maillot bleu avec notamment une passe décisive sur le but de Blaise Matuidi, sorte sous les acclamations du stade parisien. Preuve que cette fois, c’est un joueur tricolore qui était remplacé et non pas le meneur de l’OM. Un petit vent d’euphorie porte désormais le navire bleu. Il devrait prendre de l’ampleur pour la traversée jusqu’au Brésil. Et c’est évidemment dans le tournoi que la vérité éclatera. Mais on recommence à aimer les Bleus. À avoir confiance en eux. Et c’est déjà un pas immense », a-t-il ajouté.