Décisif et en pleine forme samedi contre l'Herta Berlin, Franck Ribéry était pourtant forfait quelques jours plus tôt avec les Bleus. Une situation qui a péniblement agacé Jean-Michel Larqué.
Un but, deux passes décisives et un penalty provoqué. Comme depuis le début de saison, Franck Ribéry a une nouvelle fois été intenable avec le Bayern Munich samedi dernier contre l’Herta Berlin (4-0). Problème, quatre jours plus tôt, le milieu tricolore n’était pas du rendez-vous décisif de l’équipe de France contre la Bosnie au Stade de France (1-1). Forfait avec les Bleus en raison d'une lésion aux deux mollets, « Francky » était pourtant de retour à l’entraînement avec le Bayern dès… mardi. En pleine forme de surcroît. Une situation pour le moins ambigüe, qui, en cas de défaite contre la Bosnie, aurait pu faire un tollé en France. Heureusement pour lui, la qualification, certes très compliquée, a quelque peu atténué la chose. Mais Jean-Michel Larqué, lui, n’a pas du tout apprécié. Dans « France Football » ce mardi, l’ancien milieu de terrain de Saint-Etienne et du PSG n’a guère été tendre avec Ribéry.
Larqué : "Ribéry nous prend pour des idiots"« Je veux bien être crédule, être naïf, prendre des vessies pour autant de lanternes ou être roulé dans la farine, à l’envers et à l’endroit, mais je me demande bien pourquoi Ribéry n’était pas au SDF pour donner un coup de main aux Bleus, s’est interrogé Larqué. S’ils avaient été qualifiés et contraints d’affronter Andorre, j’aurais pu comprendre, mais pas là. Comment expliquer que Franck Ribéry, parti de Clairefontaine avec deux mollets blessés, ait pu cavaler à l’entraînement mardi dernier pendant que ses coéquipiers de l’équipe de France bataillaient face à la Bosnie (1-1). Puis dans une forme prétendument époustouflante, il aligne une performance quasi parfaite quatre jours plus tard en championnat (face au Hertha Berlin) (…). Cette question, je me la pose, mais je n’ai pas de réponse. Simplement, j’aimerais des explications. Franck Ribéry continue de nous prendre pour des idiots. » Sur ce coup-là, Jean-Michel Larqué n'a pas totalement tort...
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