Chelsea - Mourinho : « L’incident du métro ? J’ai honte, je ne veux pas être lié à ces gens »
La rédaction

Alors que l’incident à caractère raciste survenu dans le métro de Paris en marge du match PSG-Chelsea fait beaucoup parler, José Mourinho a haussé le ton ce vendredi.

C’est l’incident qui fait parler en Angleterre comme en France. Alors que des supporters de Chelsea ont eu une conduite raciste dans le métro de Paris cette semaine, l’entraîneur des Blues José Mourinho s’est présenté face à la presse ce vendredi. « Le club aimerait s’excuser. Nous avons coopérer avec la police de Londres et de Paris et conduit notre propre enquête. Nous avons suspendu trois individus. S’ils sont reconnus coupables, ils seront bannis à vie. Les personnes impliquées ne représentent pas Chelsea. Ils n’ont pas de place ici. Ils n’appartiennent pas à Chelsea », a-t-il déclaré.

« CES GENS NE SONT PAS CHELSEA »

« Ils ne sont pas Chelsea. Chelsea, c’est le propriétaire, les dirigeants, l’entraîneur, les joueurs, les gens, tout ce travail ici. Eux sont les vrais supporters. J’ai honte mais peut-être que je ne devrais pas parce que je refuse d’être lié à ces gens. Je suis lié à Chelsea et à toutes les bonnes choses que ce club défend et représente. J’ai quitté Chelsea en 2007 et je n’en pouvais plus d’attendre le moment où je reviendrais, et ce n’est pas grâce à des gens comme ça que je voulais revenir », a-t-il poursuivi dans des propos relayés par le Mirror.

« J’AI UN GROUPE AVEC 12 OU 14 JOUEURS DE NATIONALITÉ AFRICAINE… »

« Donc oui, je me suis senti honteux en apprenant ce qu’il s’était passé, mais je suis un entraîneur de Chelsea fier parce que je sais ce qu’est ce club et ces gens ne représentent pas Chelsea. J’ai un groupe avec 12 ou 14 joueurs avec une nationalité ou une origine africaine, et je suis sûr que ce groupe, même quand je n’en étais pas l’entraîneur, a toujours été un groupe avec de forts principes d’égalité. Nous avons de tout. Pas seulement la race mais aussi la religion. Tout. Donc les joueurs ont réagi comme moi : avec de la déception », a-t-il ajouté.

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