La saint nikola avant lheure
La rédaction

Spectacle, ambiance et victoire (28-34). La belle soirée des handballeurs français a achevé une journée pleine d'émotion pour un Nikola Karabatic de retour à Nis, sa ville natale. Maintenant, direction Madrid pour les Bleus qui ont un Euro à préparer !

Jour de fête
Hier, a Nis, c'est l'enfant prodige du pays qui est revenu sur ses terres. Celui qui est né à quelques centaines de mètres du gymnase n'a pas eu d'états d'âme pour ses « frères » serbes. Pourtant, Niko a été bichonné toute la journée d'hier. D'abord fait citoyen d'honneur de la ville dans l'après-midi, il reçut avant le match un maillot serbe floqué de son nom en cyrillique. Emotion avant le coup de sifflet, sous les regards de la famille venue en nombre, mais friction dès les premiers contacts !

Une ambiance électrique
Traditionnellement rugueuse, la défense serbe n'avait pas rangé la boîte à gifles pour l'occasion. Des coups, des claques mais surtout 8000 spectateurs au sang chaud qui ont fait trembler la salle de Cair. Des vibrations dans les gradins à chaque action de leur équipe et ... de Niko. Comme à la maison, l'idole du jour a été acclamée à chacune de ses actions. Un élan qui lui permit de devenir meilleur buteur du match (7buts) et de relancer les Bleus dans les moments critiques.

Un jeu maîtrisé
Mais la « fête Karabatic » a presque éclipsé l'objectif premier de cette rencontre, la préparation de l'Euro autrichien (17-31 janvier 2010). Pourtant, les Champions du monde ont semblé maîtriser leur sujet malgré quelques errements sur le repli défensif. Luc « Air » Abalo a assuré le spectacle, Narcisse a fait le boulot et Karabatic a anéanti les espoirs serbes. Le sélectionneur a vu qu'il pouvait compter sur de jeunes talents comme l'excellent chambérien Xavier Barachet et le sourire permanent du coach à l'accent chantant en dit long sur ses certitudes avant les échéances à venir. Reste maintenant à confirmer dimanche du côté de Madrid face à un adversaire plus coriace et bien plus expérimenté, l'Espagne !