Alors que la France rencontre ce mercredi l'Espagne en quarts de finale des JO de Rio, Nando De Colo espère prendre une revanche face aux coéquipiers de Pau Gasol.
Ce mercredi soir, l’équipe de France de basket aura fort à faire face à l’Espagne pour essayer de valider son ticket pour le dernier carré des Jeux Olympiques de Rio. Interrogé par le site officiel de la fédération internationale, NandoDeColo, meneur des Bleus, se prononce sur cette nouvelle confrontation contre les Ibériques et d'effacer la défaite lors des JO de Londres en 2012.
« Prendre une revanche sur les Jeux de 2012 »
« On est sur le point de passer à autre chose avec les retraites annoncées de Tony Parker, Florent Pietrus et Mickaël Gélabale. On a commencé avec les Espagnols, il fallait que ça se termine avec eux, même si on n’attendait pas forcément à les croiser en quarts de finale quand on a commencé la compétition. Nous sommes contents de les jouer. Cela nous permet d’envisager prendre une revanche sur les Jeux de 2012 et la demi-finale de l’EuroBasket l’an dernier. J’ai l’impression que des matches doivent se faire, quoi qu’il arrive. Et qu’ils se font. Depuis qu’on a réussi à obtenir des résultats c’est l’équipe qu’on a croisée chaque année. Et ces dernières années, plus qu’avant, cela a toujours donné des matches indécis. C’est la grande équipe de ces 10-15 dernières années. Nous sommes parvenus à hausser notre niveau de jeu pour arriver au leur. Nous avons créé un noyau autour duquel on a su élever ce niveau. Ça, on l’a appris des Espagnols. Au fil des matches contre eux on a appris à les jouer les yeux dans les yeux pour ne plus avoir peur. Cette fois c’est la grande dernière. Nous n’avons jamais voulu être méchants contre eux. Mais le respect doit être présent des deux côtés. On essaye simplement de jouer dur. Pendant plusieurs années ils nous ont regardés de haut. Je me souviens de la demi-finale de 2013, quand nous sommes à -20. Ils savent que plusieurs d’entre nous parlent espagnol donc ils n’hésitent pas à venir nous chambrer. Quand ils perdaient, il leur arrivait de ne pas venir nous serrer la main. Après, c’est surtout entretenu par les réseaux sociaux qui pensent qu’on aime les détester. C’est surtout un rival très fort », explique-t-il.