Zidane clashe l’extrême droite : Il regrette ?
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

En 2002, Zinedine Zidane avait appelé à faire barrage à l’extrême droite et à Jean-Marie Le Pen, opposé à Jacques Chirac au second tour des élections présidentielles. Ce qu’il avait de nouveau fait en 2017, mais le probable futur sélectionneur de l’équipe de France avait avoué avoir eu une « mauvaise expérience » après cette prise de position.

Comme il l’avait déjà fait en 2002 pour Jean-Marie Le Pen, Zinedine Zidane avait de nouveau appelé à faire barrage à l’extrême droite en 2017, quand Marine Le Pen s’était retrouvé face à Emmanuel Macron au second tour des élections présidentielles.

«Le message, c'est toujours le même, celui de 2002»

« Le message, c'est toujours le même, celui de 2002. Je suis loin de toutes ces idées-là, de ce Front national. Donc (il faut) éviter au maximum ça. Les extrêmes, ce n'est jamais bon », avait déclaré celui qui était encore l’entraîneur du Real Madrid à cette époque. Dans un large entretien accordé à L’Equipe en 2022, Zinedine Zidane avait évoqué cette prise de position, laissant entendre qu’elle lui avait causé des problèmes.

«Les gens ne s’imaginent pas ce que cela déclenche derrière»

« J’ai déjà été approché politiquement ? À plusieurs reprises. Mais je me suis toujours refusé à le faire. C’est un métier. J’avais d’ailleurs eu une première et mauvaise expérience par rapport à une position que j’avais prise. Mais les gens ne s’imaginent pas ce que cela déclenche derrière. Tu reçois de ces messages… Mon papa m’a toujours dit quand j’étais jeune : “C’est quoi, toi  ? Le foot. Alors parle seulement de foot. Tant que tu veux  !” Il me disait toujours d’avoir un avis de citoyen. Mais que je n’avais pas besoin de le faire partager à la terre entière. Mon papa a toujours raison », avait confié Zinedine Zidane.

Articles liés