En 2002, Zinedine Zidane avait appelé à faire barrage à l’extrême droite et à Jean-Marie Le Pen, opposé à Jacques Chirac au second tour des élections présidentielles. Ce qu’il avait de nouveau fait en 2017, mais le probable futur sélectionneur de l’équipe de France avait avoué avoir eu une « mauvaise expérience » après cette prise de position.
Comme il l’avait déjà fait en 2002 pour Jean-Marie Le Pen, Zinedine Zidane avait de nouveau appelé à faire barrage à l’extrême droite en 2017, quand Marine Le Pen s’était retrouvé face à Emmanuel Macron au second tour des élections présidentielles.
«Le message, c'est toujours le même, celui de 2002»
« Le message, c'est toujours le même, celui de 2002. Je suis loin de toutes ces idées-là, de ce Front national. Donc (il faut) éviter au maximum ça. Les extrêmes, ce n'est jamais bon », avait déclaré celui qui était encore l’entraîneur du Real Madrid à cette époque. Dans un large entretien accordé à L’Equipe en 2022, Zinedine Zidane avait évoqué cette prise de position, laissant entendre qu’elle lui avait causé des problèmes.
«Les gens ne s’imaginent pas ce que cela déclenche derrière»
« J’ai déjà été approché politiquement ? À plusieurs reprises. Mais je me suis toujours refusé à le faire. C’est un métier. J’avais d’ailleurs eu une première et mauvaise expérience par rapport à une position que j’avais prise. Mais les gens ne s’imaginent pas ce que cela déclenche derrière. Tu reçois de ces messages… Mon papa m’a toujours dit quand j’étais jeune : “C’est quoi, toi ? Le foot. Alors parle seulement de foot. Tant que tu veux !” Il me disait toujours d’avoir un avis de citoyen. Mais que je n’avais pas besoin de le faire partager à la terre entière. Mon papa a toujours raison », avait confié Zinedine Zidane.