OM : De Zerbi quitte Marseille, l'avertissement est lancé
Alexis Brunet

Cette saison, l’OM a réussi à finir à la deuxième place en Ligue 1, qualificative pour la Ligue des champions. Un résultat que le club phocéen doit sans doute en partie à sa grande mise au vert à Rome à quelques journées de la fin du championnat. Une idée de Roberto De Zerbi qui illustre toutefois l’instabilité à Marseille selon Pierre Ménès.

Depuis l’ouverture du mercato estival, l’OM a déjà enregistré l’arrivée de deux nouvelles recrues. Le club phocéen s’est offert deux Anglais en la personne d’Angel Gomes et de CJ Egan-Riley, qui étaient en fin de contrat du côté de Lille et de Burnley. Mais il devrait y avoir encore d’autres renforts pour Roberto De Zerbi, notamment parce que la saison prochaine les Marseillais auront la Ligue des champions à disputer.

Beaucoup d’instabilité à l’OM

De nombreuses arrivées, mais également des départs, sont à prévoir. Pablo Longoria est devenu maître dans l’exercice de renouveler d’une saison à une autre un effectif, ce qui apporte son lot d’instabilité. Une instabilité qui n’est pas bénéfique selon Pierre Ménès. Le journaliste s’en est plaint à travers une vidéo sur sa chaîne YouTube, en prenant notamment comme exemple la mise au vert à Rome en fin de saison. « Oui, Wahi, Brassier, ça vient, ça repart. C’est un système nerveux qui correspond à la personnalité de Longoria. Il faut voir aussi le turn-over invraisemblable qu’il y a dans les bureaux aussi. Il y a un côté parano très exacerbé chez Longoria qui s’exprime à tous les niveaux. Il ne faut pas oublier que l’OM est parti à Rome parce que le climat à la Commanderie était néfaste. Il y a une instabilité, une insécurité dans ce club. Il faudra voir dans la durée s’il va y avoir une stabilité. »

Une mise au vert efficace

Pendant plusieurs jours, en fin de saison, l’OM avait décidé de préparer certains de ses matches au calme du côté de Rome. Roberto De Zerbi s’était montré à l’initiative de cette idée, qui s’était montrée concluante. Toutefois, avec plus de stabilité et moins d’insécurité, une telle décision n’aurait pas été nécessaire selon les dires de Pierre Ménès.

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