Mercato - PSG : « Le fair-play financier ? Il aura fallu attendre 2014 pour qu’Al-Khelaïfi se plaigne »
La rédaction

Alors que le PSG a vécu a mercato estival relativement calme car marqué par les sanctions du fair-play financier, certains observateurs s’étonnent de la réaction tardive du président Nasser Al-Khelaïfi.

Avec les seules arrivées de David Luiz (50M€) et Serge Aurier (prêt) cet été, le PSG n’a pas réalisé un mercato à la hauteur des précédentes éditions estivales. La faute aux sanctions dans le cadre du fair-play financier, qui ont plombé les projets de Nasser Al-Khelaïfi, notamment concernant Angel Di Maria. Interrogé par le Huffington Post, l’avocat spécialisé dans le milieu du football, Thierry Granturco, fait le point à ce sujet.

« QUEL ÉTRANGE RAISONNEMENT… »

« L’UEFA a voulu contenir les investissements jugés insensés de certains clubs en les amenant, progressivement, à ne pas dépenser plus qu’ils ne gagnent. Or, comme l’UEFA estime que les clubs qui dépensent beaucoup entraînent dans leurs sillons d’autres qui veulent rester compétitifs sans nécessairement en avoir les moyens. En d’autres termes, l’UEFA ne fait rien d’autre que de dire, principalement au PSG mais également et à un degré moindre à Manchester City, que bien que n’étant pas endettés et bien que leurs actionnaires aient la capacité financière d’investir sans mettre leurs clubs en danger, ils ne sauraient le faire au risque d’être suivis dans leurs investissements par d’autres clubs qui n’en auraient pas les moyens. Quel étrange raisonnement qui consiste à contraindre préventivement les clubs les plus riches pour éviter la mauvaise gestion de ceux qui le sont moins », explique t-il avant d’évoquer Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG.

LA RÉACTION TARDIVE

« Il est quelque peu surprenant qu’il ait fallu attendre l’été 2014 pour entendre M. Nasser Al-Khelaïfi se plaindre des règles s’imposant dorénavant au PSG. Comme si, finalement, il lui avait fallu le temps de se confronter au mercato 2014/15 et à l’impossibilité de suivre le rythme du Real de Madrid, de Barcelone ou encore de Manchester United, pour se rendre compte de l’iniquité du FPF ».

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