Alors que le PSG est sous la menace de plusieurs sanctions de l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, l’agent de Zlatan Ibrahimovic, Mino Raiola, s’est exprimé sur le sujet.
C’est l’épée de Damoclès qui pend au-dessus de la tête de tous les supporters du Paris-Saint-Germain en cette fin de saison. Dans le collimateur du l’UEFA dans le cadre de l’application du fair-play financier, le PSG risque en effet plusieurs types de sanction, allant de la forte amende à la restriction de joueurs inscrits en Ligue des Champions, en passant par un mercato encadré. Pour beaucoup, cette mesure de l’instance dirigeante du football européen ne passe pas.
QUAND RAIOLA CRAINT LA « POLICE » DE L’UEFA
C’est le cas notamment de Mino Raiola, l’influent agent qui gère notamment les carrières de Zlatan Ibrahimovic, Paul Pogba, Blaise Matuidi ou Mario Balotelli. Interrogé sur la possibilité de voir le projet du PSG ralenti par le fair-play financier, ce dernier s’est montré très clair. « J’espère que non. Mais je l’ai déjà dit, je ne pense pas que le fair-play financier fasse du bien au football. Je ne peux pas dire que c’est une stupidité parce que la « police » de l’UEFA ou de la FIFA va ensuite venir me chercher à la maison. Ça fait peur... Dans mon pays (NDLR : il est italien d’origine), on dit : « Je ne peux pas le dire mais je peux le penser » », a-t-il déclaré dans les colonnes du Parisien.
PIERRE MÉNÈS : « IL FAUT ARRÊTER DE SE FOUTRE DE LA GUEULE DU MONDE »
Présent sur le plateau du Canal Football Club dimanche dernier, le journaliste Pierre n’avait lui non plus pas mâché ses mots pour évoquer le fair-play financier. « Il faut arrêter de se foutre de la gueule du monde… Mais il va où l’argent du PSG ? Les 100 millions d’euros pour Cavani et Lavezzi, qui les a empochés ? Naples ! Alors l’UEFA va empêcher des clubs de prendre de l’argent ? Il y a combien de clubs dans le viseur ? Neuf ? On se fout de la gueule du monde ! L’Atlético Madrid, si ils jouaient en France, la DNCG l’aurait mis en DH depuis cinq ans au moins ! Alors on dit aux richissimes « Vous n’avez pas le droit de dépenser de l’argent », et on laisse les Espagnols avoir des dettes ? Ça n’a pas de sens, surtout pour leur mette des amendes », s’est emporté le consultant.