Alors que Marcelo Bielsa est attendu depuis plusieurs à l’OM, plusieurs sources proches de ce dossier ont livré plusieurs détails de ces pourparlers.
Marcelo Bielsa sera-t-il le prochain entraîneur de l’OM ? Comme Le 10 Sport vous l’avait annoncé en exclusivité le 4 avril dernier, le club phocéen a bien contacté l’entraîneur argentin afin de prendre place sur le banc à partir de la saison prochaine. À l’heure actuelle, Vincent Labrune dispose d’un accord financier et sportif avec l’ex-tacticien de l’Athletic Bilbao. Alors pourquoi ces pourparlers n’ont pour le moment pas été officialisés ? Selon une source proche de l’OM, plusieurs détails, notamment sur le plan juridique, doivent encore être fixés.
« CHAQUE POINT OU MOT DU CONTRAT EST PESÉ »
« Les deux parties ont rédigé un contrat de près de 50 pages en espagnol, ce qui a pris énormément de temps. Chaque clause, notamment concernant ses adjoints, est étudiée précisément. Ce contrat doit désormais partir en Argentine pour que Bielsa puisse le faire lire à ses conseillers et surtout le signer. Près de 50 pages en espagnols sont étudiées minutieusement. Chaque point ou mot du contrat est pesé. Ça prend beaucoup de temps mais c’est normal. » Les détails de ce contrat inclurait les clauses contractuelles de l’entraîneur adjoint Diego Reyes et de certains membres du staff. Marcelo Bielsa souhaiterait que les bails de ses conseillers soient bouclés en même temps que le sien, comme l’annonce RMC. L'Argentin exigerait notamment de bénéficier des mêmes avantages à Marseille qu’à Bilbao, alors que la juridiction française est loin d’être la même qu’en Espagne.
« LE TEMPS, CE N’EST PAS SON PROBLÈME »
Néanmoins, selon une source proche du tacticien argentin, le dossier reste en bonne voie. « À l’Athletic Bilbao, il avait signé plus rapidement et s’était rendu compte de certains désagréments. Aujourd’hui, il ne veut pas forcement faire les mêmes erreurs. Il a beaucoup de temps devant lui. Il a étudié Marseille pendant quinze jours. Le temps, ce n’est pas son problème. Après, il y aura un problème si Marseille n’accède pas à toutes ses exigences, mais ce n’est pas la tendance aujourd’hui. »