Mercato - OM : Payet, Mandanda, Thauvin… Ces annonces qui inquiètent McCourt !
A.M.

Bien que l'Olympique de Marseille soit obligé de vendre cet été, plusieurs cadres du club comptent bien jouer un mauvais tour aux dirigeants. Analyse.

En l'absence de la manne financière promise aux clubs qualifiés pour la Ligue des Champions, l'OM va devoir vendre et surtout alléger sa masse salariale. Dans cette optique, il sera important de se délester des revenus plus qu'imposants de certains cadres. Mais ils ne partiront pas si facilement à l'image de Steve Mandanda : « Je ne peux pas lâcher comme ça. Je suis un peu revanchard et je ne sais pas ce que comptent faire les dirigeants, je ne sais pas comment se passera la saison prochaine. Je ne peux pas partir comme ça sur une saison mauvaise. Ce n’est pas du tout mon intention. » Même son de cloche du côté d'Adil Rami : « Pas mal de choses se disent me concernant. Je tiens à préciser que peu importe les critiques, peu importe ma saison, j’ai pour habitude de rebondir. J’ai un caractère fort. Je compte bien rester à l’OM et péter la baraque ! »

Les cadres se rebellent et veulent rester !

Par conséquent, ce serait deux gros salaires qui resteraient au club voire un troisième avec Dimitri Payet. « Je sais ce que je vais faire la saison prochaine, je serai là. J'espère faire une meilleure saison et atteindre enfin l'objectif qu'on s'est fixé », confiait le capitaine de l'OM en conférence de presse. Il faudra donc renflouer les caisses pour continuer à payer ces salaires, et la vente de Florian Thauvin semble inévitable, l'ancien Bastiais possédant la plus grosse valeur marchande de l'effectif. Mais là encore, le joueur ne l'entend pas de cette oreille : « Voilà, moi j’ai deux ans de contrat. Tout le monde sait que je suis bien ici. Je suis tranquille, il n’y a pas de problèmes. Je suis bien ici comme je l’ai toujours dit. J’ai deux ans de contrat, c’est bien, rien à rajouter. » Autrement dit, les joueurs de l'OM sont bien décidés à mettre des bâtons dans les roues de leur direction. Et pourtant, certains d'entre eux devront partir...

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