Alors que Michel a été éjecté de son poste ce mardi, Eric Di Meco estime que cette décision a pour but de créer un électrochoc dans le vestiaire de l'OM.
L’aventure est donc terminée. Annoncé pour la fin de saison, le départ de Michel a donc été anticipé par l’OM, notamment à cause du « comportement de l’entraîneur durant ces trois dernières semaines ». Un décision qui a visiblement surpris Eric Di Meco, ancien joueur marseillais et désormais consultant beiN SPORTS.
« On a fait une croix sur les dernières journées de championnat pour arrêter le calvaire »
« Ma réaction à l’éviction de Michel ? De la surprise même si on n’est plus trop surpris de ce qu’il se passe chaque jour à l’OM. Je pensais que la saison allait se finir comme ça dans le sens où il y avait peut-être un moment plus opportun pour virer Michel, notamment avant la dernière trêve internationale. Cela aurait permis au nouveau coach d’avoir quinze jours pour travailler et surtout il aurait eu beaucoup plus de matchs derrière pour relever les performances de l’équipe. On a l’impression que tout se fait au jour le jour. On savait que la vente du club était dans les tuyaux. On pensait que Michel allait rester jusqu’au bout après le match de Monaco mais finalement on le vire. Quand est-ce que tout cela s’arrêtera ? Sûrement à la fin de la saison. Comme beaucoup de supporters marseillais, on a fait une croix sur les dernières journées de championnat pour arrêter le calvaire. Si vraiment le président a senti que le groupe avait lâché l’entraîneur, il fallait le virer avant la trêve internationale. Même s’il n’y pas de meilleur moment pour virer un entraîneur, c’était le moins pire des moments pour le faire. Le timing, c’est peut-être aussi pour créer un électrochoc avant le match contre Sochaux. Certains s’étonnaient des compos de Michel ces dernières semaines, à croire même qu’il faisait tout pour se faire virer avant la fin de la saison parce qu’il en avait marre. Quoi qu’il arrive, les Marseillais ne peuvent pas faire pire que ce qu’ils font ces derniers temps. Je ne pense pas que virer l’entraîneur maintenant va traumatiser les joueurs mais ça en libèrera certains je pense. Cette éviction permettra aussi au nouvel entraîneur de faire une opération commando sur les quelques matchs restants et notamment une place en finale de la Coupe de France. Ce qui serait un cataplasme sur une jambe de bois », a ainsi confié Di Meco sur beIN SPORTS.