Arrivé en fin de contrat avec l’OM en juin dernier, André Ayew avait finalement quitté le club phocéen gratuitement pour s’engager avec Swansea. Son ancien président Pape Diouf revient sur la lourde perte marseillaise dans ce dossier.
Au même titre qu’André-Pierre Gignac, Jérémy Morel et Rod Fanni, André Ayew a quitté gratuitement l’OM durant le mercato d’été puisque son contrat était arrivé à expiration. Auteur d’un bon début de saison en Premier League avec Swansea (3 buts, 1 passe décisive), l’international ghanéen est donc l’un des symboles de la gestion très contestée du président de l’OM, Vincent Labrune. Interrogé sur les ondes de RMC vendredi, l’ancien président Pape Diouf a clairement évoqué le sujet.
« L’OM a dilapidé ses bijoux de famille »
« Quand on me dit qu’il n’y a pas d’argent et qu’on laisse partir des joueurs comme Ayew, Gignac pour en retirer zéro euro, qu’on ne vienne pas me dire que l’OM a bien vendu. Bien vendu qui ? Quoi ? N’oublions pas qu’Ayew, pratiquement à lui tout seul, a battu Manchester United cette année. Manchester qui a acheté le jeune Martial pour 80 millions d’euros environ. Alors on peut penser que s’il continue de cette manière, Ayew sera peut-être acheté plus de 100 millions par Manchester ! C’est là qu’on s’aperçoit combien l’Olympique de Marseille a dilapidé ses bijoux de famille », assure l’ancien président de l’OM.
« Un Classique vidé de sa substance »
Pape Diouf a également évoqué le Classico à venir pour l’OM face au PSG : « Il faut regarder les choses en face et reconnaître que ce Classique est complétement vidé de sa substance au vu de la qualité et de la puissance de chaque équipe. Aujourd’hui l’Olympique de Marseille est complétement largué par le Paris Saint-Germain, sur le plan financier mais surtout sur le plan sportif. Donc je pense que c’est plus une manière pour la presse de maintenir en haleine les lecteurs, téléspectateurs ou auditeurs que la présentation d’un véritable classique au sens où on peut l’entendre, par exemple en Espagne entre le Real et le Barça ».