Le manager des Citizens Manuel Pellegrini a répondu aux critiques d’Arsène Wenger sur l’arrivée en prêt de Frank Lampard en provenance de New York City.
« C’est une surprise, après toutes les déclarations que nous avons entendu. Mais on dirait que tous ces clubs estampillés "City" vont nourrir le club principal, Manchester City. J’ai entendu dire qu’ils voulaient acheter cinq clubs dans le monde entier. Les joueurs signent dans ces clubs et peuvent alors venir en prêt. Est-ce une façon de contourner le fair-play financier ? Je ne sais pas ». Telle a été la réaction d’Arsène Wenger après l’annonce de l’arrivée en prêt de Frank Lampard à Manchester City.
« NOUS AVONS SUFFISAMMENT DE PROBLÈMES AVEC NOS PROPRES ÉQUIPES »
Des critiques qu’a peu goûté le manager des Citizens Manuel Pellegrini, qui a tenu à répondre au boss des Gunners en conférence de presse. « Je crois qu’en tant que managers, nous avons suffisamment de problèmes avec nos propres équipes pour ne pas s’occuper des autres équipes », a lancé le technicien chilien dans des propos relayés par le Telegraph.
« UN TRAÎTRE ? C’EST CHELSEA QUI NE VOULAIT PLUS DE LUI »
« La seule chose que je peux dire, c’est que nous avons d’importantes restrictions quant à l’argent que nous sommes autorisés à dépenser, et Frank Lampard était un joueur libre, nous n’avons pas déboursé un centime pour le faire venir de New York City à Manchester City », a-t-il expliqué avant de revenir sur les réactions négatives en provenance de Chelsea. « Je ne comprends pas la réaction des fans de Chelsea qui disent que c’est un traître. Le problème n’était pas que Frank Lampard ne voulait pas signer un nouveau contrat à Chelsea - c’est Chelsea qui ne voulait plus de lui. C’est un joueur compétitif, il sera important pour notre équipe et nous n’avons pas déboursé le moindre sou sur lui, les règles du fair-play financier n’ont donc rien à voir avec Frank Lampard. »