L’ASSE a perdu son premier match de Ligue 1. « Sainté » espère se relancer rapidement grâce à ses nouvelles recrues.
L’été est agité dans le Forez. Ça s’est encore accéléré ces derniers jours. Notamment en attaque. Sainté cherche l’attaquant idoine, l’homme qui va permettre à l’ASSE de franchir un cap, l’homme qui va permettre d’oublier Pierre-Emerick Aubameyang. Vincent Pajot, Benoît Assou-Ekotto, Kévin Théophile-Catherine, Nolan Roux ont été enrôlés. Neal Maupay et Jean-Christophe Bahebeck aussi.
UNE ATTAQUE EN CHANTIER
Roland Romeyer, le président du directoire de l’ASSE, ne cache pas sa satisfaction. Mais Sainté a aussi perdu beaucoup d’hommes. Ricky Van Wolfswinkel, le choix de Galtier l’été dernier, n’a pas été conservé après un prêt peu concluant. Franck Tabanou a filé à Swansea, Mevlüt Erding à Hanovre, Allan Saint-Maximin à l’AS Monaco et Max-Alain Gradel à Bournemouth.
FALLAIT-IL VRAIMENT TOUT CHANGER ?
Van Wolfswinkel,Erding, Saint-Maximin, Gradel, l’ASSE a totalement changé son attaque. C’est un pari risqué… Très risqué. La saison dernière, l’ASSE a été très solide défensivement. Mais a déçu dans le jeu, dans l’animation offensive. Sainté a donc tout changé. « Ce qui est sûr c’est que l’escouade offensive des Verts a grand besoin d’être étoffée et Galtier devrait peut-être forcer sa nature et aligner plus de joueurs offensifs. C’est à ce prix que l’ASSE gravira le dernier palier qui l’empêche encore de se mêler à la lutte pour le podium », confiait Pierre Ménès juste avant les arrivées de Maupay et Bahebeck.