Logiquement battu par l'Olympiakos au terme d'une partie insipide (0-1), l'OM pourra avoir des regrets. Encore plus en revoyant le match. Nicola Rizzoli, l'arbitre de la rencontre, n'a effectivement pas aidé les Marseillais...
Les clubs français ne sont décidément pas vernis avec les arbitres. Après l’OL hier soir, qui aurait logiquement dû bénéficier d’un penalty dans les arrêts de jeu pour une faute d’Enoh sur Ederson, l’OM a à son tour été lésé ce mercredi soir contre l’Olympiakos (0-1). A double-titre, d’autant plus. Sur l’unique but de la soirée d’abord, inscrit par Fetfatzidis à la 82e minute. Les ralentis sont éloquents : le jeune milieu grec, excentré côté gauche, est hors-jeu au départ de l’action sur la très belle passe extérieur du pied de Yeste. D’un bon mètre, au moins.
Un but hors-jeu et un penalty non-sifflé
Pour une main de l’ancien Stéphanois Kevin Mirallas dans sa propre surface, ensuite, à la 86e minute de jeu. Certes anodine, mais bel et bien réelle et largement visible. Deux événements sur lesquels Didier Deschamps, très abattu, n'a pas tenu à revenir au micro de Canal+ à l’issue de la rencontre, mais qui, malgré la piètre prestation de l’OM, auront leur pesant sur la suite de la compétition. Et, surtout, sur l'aventure olympienne. Nicola Rizzoli, l'arbitre italien de la rencontre, n'était, lui non plus, pas dans son assiette.