RC Lens : Les dessous de l’été mouvementé de Kombouaré
La rédaction

L’intersaison du RC Lens n’a pas été de tout repos à cause de l’incertitude régnant autour de l’avenir du club. Retour sur l’été d'Antoine Kombouaré.

Antoine Kombouaré a été clair depuis le début, tant que le club artésien n’était pas officiellement en Ligue 1, il séchait la reprise de l’entraînement de ses joueurs à la Gaillette. Tout en déléguant le travail à ses adjoints. Gervais Martel, mais surtout Jocelyn Blanchard, le directeur sportif, n’ont pas apprécié cette décision. L’Equipe rapporte que lors de l’explication entre Kombouaré et Blanchard, « les murs des bureaux ont tremblé (…) Et que les deux ne travailleront plus ensemble. » Non présent physiquement, le Kanak parlait régulièrement à ses leaders du vestiaire. Mais également à ceux dans l’expectative, comme Aréola, leur disant de penser à leur carrière.

« UN GROUPE A BESOIN D’UN BERGER »

Interrogé par le quotidien, Ahmed Kantari est revenu sur cette drôle de pré-saison. « Un groupe a toujours besoin d’un berger. Il n’y a pas eu de fracture. On est des pros avant tout. Il fallait que chacun d’entre nous fasse une bonne préparation. On a remarqué que sa présence nous a redonné confiance et force lors de nos deux derniers matchs amicaux. Il était dans le même bateau. Il a choisi une position pour notre bien. On était derrière lui. » Les joueurs ont compris la position de Kombouaré, seul deux joueurs, dont Dème Ndiaye, lui auraient reproché son absence.

« ON N’AURA AUCUNE EXCUSE »

Antoine Kombouaré n’a pas été épargné mais il a l’habitude comme il le confie. « Le passé a été soldé. Sur le plan mental, c’était compliqué à gérer. J’ai remis les choses en place. On a retrouvé de la rigueur. J’étais content de retrouver les joueurs, eux aussi. Maintenant, on ne va pas se lamenter. Demain (aujourd’hui), on n’aura aucune excuse. Vu le travail accompli, il y a de quoi ramener un résultat de Nantes. Sur la durée, ce sera plus compliqué en cas de blessures et de suspensions. Mais sur les deux premières rencontres, on peut rivaliser. »

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