Sissoko, Thiago Silva : les « nouveaux » font le job
La rédaction

Momo Sissoko qui jouait son premier match de la saison, Thiago Silva son deuxième seulement en Ligue 1. Et au bilan, une soirée plutôt réussie pour les deux.

Sissoko encore en rodage
Enfin revenu de sa blessure au genou, Momo Sissoko a profité de la suspension de Clément Chantome pour s’offrir une première titularisation cette saison en Ligue 1. Et le Malien a fait juste ce qu’on lui demandait. Apporter de l’impact physique, couvrir son couloir droit quand nécessaire pour donner un coup de main à Christophe Jallet. Momo Sissoko a même offert sa spéciale, un carton jaune sur un tacle grossier sur Boudebouz. Néanmoins, il en faudra plus pour concurrencer un Chantome énorme sur les derniers matchs parisiens. En effet, Sissoko était encore trop juste pour cavaler aux quatre coins du terrain comme a pu, encore une fois, le faire Blaise Matuidi. Dans l’apport offensif, Sissoko s’est également montré limité. Mais nul doute qu’avec un peu plus de rythme, Sissoko pourra apporter cette dimension à son jeu.

Thiago Silva s’est régalé... sauf en course
Thiago Silva-Alex, c’est désormais clair, est une charnière qui a peut-être un défaut : la lenteur. Si les attaquants sochaliens n’ont pas vraiment eu d’occasion de briller aujourd’hui, leur vitesse de course n’a pas été simple à gérer, notamment pour Thiago Silva. Pris notamment deux fois par Contout puis Bakambu sur des actions qui n’ont néanmoins pas débouché sur grand chose, Thiago Silva a donc quelques éléments dans la partie « moins ». Mais pour le reste, quel régal ! Par son aisance technique, Thiago Silva est capable de se sortir avec une facilité déconcertante de situations chaudes. Un contrôle savoureux sur un ballon en cloche, dans sa propre surface, a notamment scotché le public du Parc des Princes. Mais quelques relances où Thiago Silva, sous pression, a toujours trouvé le partenaire démarqué, sont tout aussi épatantes. Les esprits chagrins diront que Thiago Silva, par sa tendance à ne jamais vouloir dégager, prend peut-être de gros risques. Mais comme il ne se trompe jamais, c’est ce que l’on appelle un risque maitrisé. Avec une grande classe.