Alors qu’il a refusé de parler mercato, Laurent Blanc a dévié une fois du cadre de PSG-Lorient pour parler de la taxe à 75%.
À la veille de la rencontre entre François Hollande et plusieurs présidents de Ligue 1 comme Vincent Labrune et Jean-Michel Aulas, Laurent Blanc s’est de nouveau exprimé sur la taxe à 75% et la grève programmée le week-end du 30 novembre. Si le PSG est le club qui serait le plus concerné, les fonds illimités des Qataris font que le club de la capitale se veut avant tout solidaire des autres de Ligue 1.
« LE PROBLÈME RESTE ENTIER »
« Des discussions ont lieu, c’est pour ça que j’en parle. J’espère qu’on n’arrivera pas à cette solution extrême de ne pas jouer. C’est important qu’il y ait du football chaque week-end pour tout le monde. Le problème reste entier, il est important pour les clubs. Je suis mal placé pour en parler car je suis entraîneur du PSG qui est un club qui n’a pas de soucis économiques. Mais si deux ou trois clubs sont compétitifs en Ligue 1 et pas les autres, on fait quoi ? On joue juste entre nous ? »
LE PARADOXE FRANÇAIS
« C’est paradoxal, la France, la majorité des clubs s’appauvrissent et deux clubs que vous devinerez sont en plein boum. C’est le paradoxe. Réfléchir à partir de ces deux clubs est une erreur. Il faut 18 à 20 clubs pour faire un championnat. Il faut aussi que les gens comprennent que ce ne sont pas les joueurs qui font grève mais les clubs » a tenu à préciser l’entraîneur parisien.