Arrivé en janvier dernier de Newcastle, Yohan Cabaye a décidé à 28 ans de relever le challenge parisien. Auteur de performances plutôt convaincantes, bien que pas toujours titulaire, le milieu de terrain a accepté d’évoquer les sujets chauds du PSG.
Indispensable en Équipe de France mais pas encore au PSG : c’est la drôle de situation dans laquelle se trouve aujourd’hui Yohan Cabaye. Le joueur formé à Lille doit effectivement faire face à une forte concurrence à son poste (Matuidi, Thiago Motta et Verratti notamment).
« C’EST DELICAT POUR LUI ET DIFFICILE POUR L’EQUIPE »
Le natif de Tourcoing a également été sollicité à propos son capitaine Thiago Silva. Dans une interview accordée à RMC, Cabaye déclare : « Thiago Silva est dans une période compliquée. Il est revenu il n’y a pas longtemps et est déjà blessé. C’est délicat pour lui et difficile pour l’équipe. On ne peut pas revenir en arrière, il faudra faire sans lui. (…) Une nouvelle saison commence, les brésiliens doivent ne plus penser à la Coupe du Monde. Au quotidien, je ne les sens pas touchés. Ils sont souriants. Ils n’ont peut-être pas oublié, mais ne le montrent pas. »
« PARIS A UNE ENVERGURE SUPERIEURE »
Absent lors du premier match à Reims vendredi dernier, Cabaye fait preuve d’ambition pour cette exercice 2014/2015 mais reste réaliste : « Le coach n’a pas prévu de changement tactique pour l’instant. On travaille avec le même système et il n’a jamais abordé l’idée de changer de dispositif. Ce n’est pas d’actualité (...) Sans dire si j’aurai plus de temps de jeu ou pas, c’est une saison entière qui débute. Mon espoir est forcément de jouer le plus possible, mais il faut le prouver sur le terrain, c’est le seul endroit où je peux réclamer quelque chose. Je me suis préparé pour faire le plus de matches possibles. Quand je suis sur le terrain, je dois tout donner et prouver qu’on peut compter sur moi. Je suis impliqué au club. J’ai pris mon arrivée ici comme une progression. Lille et Newcastle sont de grands clubs, mais Paris a une envergure supérieure. Il n’y a pas beaucoup de concurrents au projet parisien. »