PSG : Pour un dirigeant de l’ASSE, le PSG aimerait avoir «des adversaires plus compétitifs» !
La rédaction

Alors que le PSG règne plus que jamais sur la Ligue 1 cette saison, Bernard Caïazzo, le président du comité de surveillance de l’ASSE, a évoqué le manque de compétitivité du championnat.

« Que peut faire le PSG ? C’est un problème déjà soulevé. C’est le football français qu’il faut analyser largement et profondément. Et faut lui permettre de rivaliser. Il doit y avoir une réflexion globale, un tour de table ». Présent en conférence de presse samedi, Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, avait évoqué le manque de concurrence en Ligue 1. Invité à s’exprimer dans les colonnes du Parisien, Bernard Caïazzo, le président du comité de surveillance de l’ASSE, s’est prononcé sur le sujet.

« Le PSG, c’est l’arbre qui cache la forêt »

« On est en bataille avec les Portugais et les Russes au classement UEFA. Et qui a la plus grande possibilité de nous rapporter des points ? Le PSG, évidemment. C’est l’arbre qui cache la forêt du déclin du football professionnel français. Il faudrait plusieurs PSG, mais il n’y en a qu’un, et heureusement qu’il est là. Le problème est qu’il n’y a pas de modèle économique des clubs français. On est malheureusement entièrement dépendant d’un système de mécénat, et Paris est soutenu par un Etat, donc naturellement il est plus fort. Le PSG lui-même aimerait avoir des adversaires plus compétitifs. Mon seul bémol : j’aimerais que le PSG fasse des efforts sur les tarifs des places visiteurs », a-t-il expliqué.

« J’aimerais que le PSG achète plus de joueurs en France »

« Le PSG existe, c’est une réalité à laquelle il faut s’adapter. Je n’y vois rien de négatif. Croyez-vous qu’il y ait du suspense en Espagne ou en Allemagne ? C’est certain qu’on joue pour la deuxième, voire la troisième place. Ce serait décourageant si on avait le même budget, mais comme celui du PSG est sept fois supérieur au nôtre, on se dit que c’est comme ça. Des clubs com- me Bordeaux Lyon et Saint-Etienne séduiront toujours des joueurs, mal- gré Paris. J’aimerais juste que les Parisiens achètent un peu plus de joueurs en France pour un grand paquet d’argent », a également commenté Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux.

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