Interrogé dans les colonnes du Parisien, Eric Carrière a fait le point sur les faiblesses offensives du PSG observées face à l’AS Monaco dimanche dernier (1-1), et met notamment l’accent sur Javier Pastore et Jérémy Ménez.
Auteur d’une bonne première période face à l’AS Monaco dimanche dernier (1-1), Javier Pastore a ensuite peu à peu sombré dans l’anonymat de la rencontre avant d’être remplacé à l’heure de jeu par Jérémy Ménez. Interrogé dans les colonnes du Parisien, Eric Carrière a fait le point sur la prestation des deux attaquants du PSG, et assure qu’ils n’exploitent pas suffisamment leur potentiel.
« LE PSG A UNE MARGE DE PROGRESSION… »
« C'est un problème de riche car il n'y a pas beaucoup d'équipes qui ont l'effectif de Paris. Mais c'est le domaine où le PSG a une marge de progression dans les prochaines années. C'est vrai que Cavani amène de l'accélération dans le jeu sans ballon en étirant l'adversaire par ses appels en profondeur. Lucas, Ménez ou Lavezzi préfèrent, de leur côté, avoir le ballon dans les pieds. Le défaut de Ménez est qu'il est très talentueux, mais pas toujours impliqué. Comme lui, Pastore se repose trop sur son talent. Lavezzi ou Lucas, tu peux leur reprocher leur prestation, mais pas leur attitude. Lucas a plein de défauts, mais il est toujours à fond. C'est une question d'état d'esprit », assure l’ex-international français.
« AU PETIT TROT »
« Les joueurs sont au petit trot. Au mois d'août, ils étaient également poussifs avant d'être exceptionnels ensuite. Ils n'ont plus leur faculté d'accélération et ont moins d'occasions. C'est cela qui fait douter les adversaires. Mais s'ils retrouvent un peu d'allant physique, ça va aller », poursuit Eric Carrière au sujet des attaquants du PSG.