PSG - Malaise : La sortie poignante de Bernat sur son gros calvaire !
Amadou Diawara

Touché gravement à un genou, Juan Bernat a été éloigné des terrains plus d'un an à cause de complications. Alors qu'il a retrouvé la compétition avec le PSG, le défenseur espagnol s'est totalement livré sur son calvaire.  

Au début de la saison dernière, Juan Bernat a été victime d'une grosse blessure au genou. Contraint de se faire opérer, le défenseur du PSG a manqué plusieurs mois de compétition. Mais alors qu'il y a eu des complications lors de ses interventions, Juan Bernat a finalement dû faire preuve de plus de patience, avant de revenir sur les terrains. Enfin de retour après plus d'un an d'absence, Juan Bernat a raconté son calvaire en détail lors d'un entretien accordé au Canal Champions Club ce mercredi soir. 

«Tu commences à te dire que tu ne seras plus jamais le même»

« (Pourquoi votre absence a duré 13 mois et pas 6 comme c’était initialement prévu ?) Cinq jours après ma première opération, j’ai contracté une infection. J’ai dû à nouveau me faire opérer, passer cinq jours à l’hôpital. Les médecins m’ont donné un programme de récupération à suivre, que j’ai respecté avec l’aide des préparateurs physiques du club. Mais lorsque j’ai pu reprendre, j’ai senti qu’il y avait un problème avec mon genou. Je n’étais pas à l’aise, j’avais des douleurs. Et il s’est avéré que j’avais une arthrofibrose au genou. J’ai donc subi une énième intervention et c’est ce qui a compliqué mon retour. Si à un moment j’ai perdu espoir de revenir à mon meilleur niveau ? C’est quelque chose qui te traverse l’esprit. A de nombreuses reprises, je pensais revenir, mais mon genou ne me le permettait pas. Donc, bien sur, tu commences à avoir peur, mais j’ai connu cela lorsque j’étais blessé auparavant. Tu commences à te dire que tu ne seras plus jamais le même. Mais au final, ton corps s’habitue et retrouve sa forme. Je pense que tout est une question de temps et de travail. Comment j’ai vécu mon retour face à Angers ? C’était un moment très spécial pour moi. Mes parents étaient en tribune, et eux aussi étaient très heureux. C’est un moment que je n’oublierais jamais. Avec une longue période de convalescence, ce genre d’accueil motive. Lorsqu’on entend le Parc des Princes scander votre nom et vous applaudir, c’est incroyable », a raconté Juan Bernat sur Canal +

Articles liés