Alors que Javier Pastore disparaît peu à peu des radars, l’Argentin bénéficie du soutien de ses anciens entraîneurs à Palerme et Huracan.
Blessé, en méforme, mal utilisé, souffrant de la concurrence… Nombreuses sont les raisons à avoir déjà été avancées pour expliquer le début de saison très difficile de Javier Pastore au PSG. Exceptionnel à ses débuts avec AntoineKombouaré, l’Argentin n’a cessé de voir son influence décliner dans le système mis en place par le PSG de Carlo Ancelotti puis aujourd’hui Laurent Blanc. Alors que son moral n’est pas au beau fixe, l’Argentin a reçu le soutien de son ancien entraîneur à Huracán, AngelCappa.
« IL FAUT QU’IL SE FASSE VIOLENCE »
« La confiance est une donnée très importante pour un joueur de foot. Javier a besoin d’être sûr de lui, de sentir que ses coéquipiers le respectent, que son entraîneur croit en lui. Tous les joueurs ont besoin de ça. Pour lui, c’est le moment de s’imposer, de se faire violence. Il ne peut pas attendre que tout lui soit favorable. À partir d’Huracán, tout a tourné en sa faveur. Aujourd’hui, il fait face à la première grosse difficulté de sa carrière. Donc c’est simple, il doit franchir cette étape pour s'en sortir. Et ça, ça dépend uniquement de lui », a confié l’entraîneur argentin dans une interview accordée au mensuel So Foot en compagnie de DelioRossi, ancien mentor de Pastore à Palerme.
« À PARIS, ON DIRAIT QU’IL Y A UNE CONSPIRATION CONTRE LUI »
Également interrogé sur le positionnement de Pastore à Paris, Cappa n’y est pas allé par quatre chemins. « Depuis que Javier est arrivé au PSG, ils ne l’ont pas compris. Ils ne l’ont pas fait jouer là où il doit jouer, surtout à l’époque Ancelotti quand il jouait sur le côté et qu’il passait son temps à faire des aller-retour et à courir derrière le latéral adverse. C’était vraiment la pire manière de l’utiliser. Javier est un joueur qui a besoin de liberté pour pouvoir créer, pour pouvoir s’associer, pour être au contact du ballon. À Paris, on dirait qu’il y a une conspiration contre lui pour qu’il joue mal puisqu’on le fait dans des positions où il n’est pas à l’aise, contraires à ses qualités naturelles. Blanc l’a positionné dans l’axe à son arrivée, mais il y a trop peu joué. (…)Pas sûr que changer de club soit la meilleure solution. S’il rejoint l’équipe de Mourinho par exemple, ça serait encore pire pour lui. Donc tout dépend de là où il va et de ce qu’on lui demande de faire. Hormis les buteurs, qui sont plus solitaires, tous les joueurs ont besoin qu’on respecte leurs qualités naturelles », a-t-il ajouté.