Alors qu’Alphonse Aréola semble avoir pris le dessus sur Kevin Trapp, Jérôme Alonzo attend de voir le Français sur le long terme avant de le juger.
Si Kevin Trapp semblait avoir convaincu Unai Emery, c’est finalement Alphonse Aréola qui a été titularisé dans les buts du PSG contre Arsenal puis contre Caen. L’international espoir pourrait de nouveau débuter contre Dijon ce mardi soir. Un nouveau statut qui vient confirmer une progression constante suite à des prêts à Lens, Bastia et Villarreal, mais qui pose également des questions sur sa capacité à gérer la pression d’un grand club comme l’explique Jérôme Alonzo.
« Comment réagira-t-il à sa première boulette ' »
« Sa progression a été constante, il a travaillé et réussi partout. Il arrive dans un club du top 10 européen avec les armes et les codes : communication discrète, relations avec le groupe et bien sûr qualités techniques. Il n’a pas de point fort, mais c’est parce qu’il est complet. Il est imposant dans les airs, se déplace vite sur les courses vers l’avant, mais aussi, ce qui est plus rare pour un grand (1,95 m), en reculant. Il avait un jeu au pied perfectible, mais il a corrigé ça, voit très bien entre deux lignes, peut jouer à l’opposé… Il a tout appris au fur et à mesure. (…) Le plus grand ennemi d’Alphonse aujourd’hui, c’est Alphonse. Maintenant, il va être exposé dans le plus grand club français. Comment va-t-il gérer ' Comment réagira-t-il à sa première boulette ? Personne ne le sait, il n’a pas encore connu l’échec. La clé de la suite, elle est là », confie l’ancien portier du PSG dans les colonnes de L’Équipe.