Alors que le PSG va affronter Chelsea en quarts de finale de la Ligue des Champions, Pascal Praud et Denis Balbir se sont interrogés sur le favori de la rencontre.
À l’approche du quart de finale de la Ligue des Champions entre le PSG et Chelsea, chacun y va de son pronostic et tente de détacher un favori. Interrogé sur Yahoo Foot, Pascal Praud a livré son sentiment. « Si Chelsea est favori ? Pour répondre, c’est très simple vous prenez les 22 joueurs et vous faites l’équipe idéale. Combien de parisiens ? Vous mettez Cavani, Ibrahimovic, Verratti, Matuidi… En fait qui vous ne mettez pas ? Les latéraux éventuellement. Donc c’est déjà un élément de réponse. »
« IL Y A UN PESSIMISME DEPUIS LE TIRAGE »
« L’attaque par exemple est plus forte à Paris avec Ibrahimovic et Cavani. Mais sur cette liste il y a deux paramètres en plus. L’entraîneur, vous mettez Mourinho et puis il y a l’ordonnancement des matches, a justifié Pascal Praud. Si le match retour avait été à Paris avec la folie d’une possible demi-finale… Il y a un pessimisme depuis le tirage au sort. Si le PSG avait affronté le Real Madrid, les gens diraient qu’il y a une possibilité. Et puis ce n’est pas très glamour curieusement. On parle d’un jeu ennuyeux. Honnêtement c’est du 50-50. »
« MOURINHO, LE DANGER NUMÉRO UN »
« Il y a trois choses pour moi qui font que Chelsea a des forces supérieures au PSG. C’est qu’ils ont un joueur d’exception sans être devant mais qui est là pour manœuvrer, c’est Eden Hazard. Ce n’est pas le même registre que Paris, qui a lui Ibrahimovic qui est le grand décideur, a ajouté Denis Balbir. Hazard n’a pas l’expérience en Ligue des Champions mais reste un joueur fabuleux. Après sur le banc il y a José Mourinho qui représente le danger numéro un de cette équipe. Je ne dirai pas que c’est plus fort que Laurent Blanc pour faire croire qu’il est nul mais c’est plus fort car il a l’expérience et les titres, plus la communication. Après tu as cette équipe de Chelsea qui est un peu vieillissante. Le PSG, quand je vois Ibrahimovic, Verratti, Motta et les arrêts de Sirigu qui arrivent à point nommé… »