Vincent Labrune doit gérer une nouvelle crise après la décision de DAZN de ne pas verser une partie du montant des droits TV négociés l’été dernier. Selon le journaliste Daniel Riolo, la gestion du dossier par le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) suscite des tensions parmi les patrons de Ligue 1, un ressenti que ne partage pas Nasser Al-Khelaïfi, qui semble avoir la main pour l'avenir de Labrune.
Vincent Labrune peut-il résister à la nouvelle crise qui se dessine dans le football français ? Alors que leur partenariat a démarré il y a seulement quelques mois, DAZN a décidé de ne régler que la moitié de sa quatrième échéance qu’elle doit à la LFP, soit 35M€ sur les 70M€ prévus dans l’accord. Une situation inquiétante que le patron de la Ligue aurait cherché à dissimuler aux présidents de Ligue 1 selon le journaliste Daniel Riolo, de quoi créer une rupture en interne.
Mercato : Riolo annonce la prochaine star du PSG ?
— le10sport (@le10sport) February 12, 2025
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« Vincent Labrune, ils ne veulent plus en entendre parler ».
« J’ai appris personnellement à un président, à un gros président de Ligue 1… je lui ai appris, moi, que DAZN ne paierait pas. Il ne le savait pas, a lâché mercredi soir le journaliste de RMC dans l'émission l'After Foot. Il était évidemment, comme les autres, fou de rage. Ils sont à bout. Donc évidemment que Vincent Labrune, ils ne veulent plus en entendre parler ».
Nasser Al-Khelaïfi a la main
Cependant, Vincent Labrune garde un ailier de poids dans les instances en la personne de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. « J'essaie de l'expliquer depuis longtemps, mais on pense que je suis en fixette. La clé, c'est Nasser qui l'a. Si rien ne se passe, c'est parce que c'est Nasser qui ne veut pas que Labrune saute. Pour tous les autres présidents, c'est terminé. Il a son patin et il a de l'oseille, donc il n'en a rien à carrer qu'il y a quatre clubs qui capotent », affirme Daniel Riolo, précisant que même en cas de départ de l’actuel patron de la LFP, Nasser Al-Khelaïfi garderait la main : « L'ambition de trouver quelqu'un qui plaise au Qatar. En gros, il va falloir que Nasser valide la personne, aussi bien à la tête de la société commerciale qu'à la tête de la Ligue ».