PSG Pastore plutot Zidane que Messi
La rédaction

Javier Pastore devrait être titulaire ce soir contre Differdange au Luxembourg, l'occasion pour les supporters du PSG d'enfin découvrir la nouvelle star de la Ligue 1. Mais qui est-il vraiment ?

Antoine Kombouaré l'avait laissé entendre hier en conférence de presse, Le Parisien vend la mèche dans son édition du jour. Sauf contretemps de dernière minute, Javier Pastore devrait être titulaire ce soir contre Differdange au Luxembourg pour le tour de barrages de Ligue Europa (20h45). Mais qui est vraiment le joueur le plus cher de l’histoire de la Ligue 1 ? Avant de le découvrir, sans doute dimanche au Parc des Princes contre Valenciennes (17h), le public parisien et plus généralement les amateurs de Ligue 1 auront déjà l’occasion de se faire un premier avis ce soir.

Plus fort que Fabregas ?
Maurizio Zamparini, son ancien président, ne pouvait être en tout cas plus élogieux à son sujet. « Il est né pour jouer au football. Il invente des choses que les autres sont incapables d’imiter. Comme Zidane ou Platini... Il est capable de s’adapter à tous les système offensifs. Depuis que je suis dans le football, c’est le plus beau joueur que j’aie jamais vu... », explique ce jeudi le président de Palerme dans Le Parisien. Et pour lui, entre Pastore et Fabregas, il n’y a pas photo : « Pastore est beaucoup plus fort que Fabregas, pas de discussions là-dessus ».

Zamparini : "Pastore est timide"
Que les supporters Marseillais se rassurent tout de même, nul n'est parfait, et l'homme qui vaut 43 millions a, lui aussi, quelques défauts. « Il doit encore comprendre ce qu’est le football européen au plus haut niveau. C’est-à-dire trouver l’équilibre entre les tâches défensives et la créativité offensive. Il est assez timide, effectivement. C’est assez normal vu son jeune âge. Sur le terrain comme en dehors, Javier Pastore n’est pas un leader. Mais il est destiné à le devenir. C’est seulement une question de temps », précise Maurizio Zamparini. D’ici la fin août, voire début septembre, la France du foot en saura déjà un petit plus. Le terrain aura alors parlé.