PSG : Nenê, le vengeur masqué de l’ombre
La rédaction

Le Brésilien effectuait son retour dans le onze titulaire du PSG à l’occasion du match face à Rennes (1-2). Si le résultat a fait parler de lui, la prestation de Nenê a prouvé qu’il pourrait bien jouer un rôle dans cette saison qui s'annonce longue.

Nenê signe son retour

Avec son masque digne d’un super-héros, Nenê avait de quoi marquer les esprits pour son retour dans le onze parisien. Et il n’a pas tardé à justifier sa présence sur le terrain. Après l’ouverture du score d’Alessandrini, il va se distinguer en à peine trois minutes. Décalé dans les six mètres, il trouve d’abord le poteau de Costil. Une première alerte qui va précéder l’égalisation du Brésilien. Lancé dans la profondeur par Javier Pastore, il se retrouve face au portier rennais qu’il ajuste magnifiquement d’un piqué. Une belle réalisation pour enfin ouvrir son compteur cette saison. Aligné durant tout le match, Nenê n’avait plus connu un match entier en Ligue 1 depuis le 22 septembre dernier et le déplacement à Bastia. Il en a donc profité pour toucher énormément de ballons (88).

Des imprécisions fatales

Outre son but et le poteau en début de match, Nenê s’est montré omniprésent sur son côté gauche, comme le prouve ses… 33 centres ! Un chiffre ahurissant pour un seul joueur mais qui s’explique par la domination quasi-totale des Parisiens suite à l’expulsion de Makoun. Le problème pour Nenê est que ses nombreux centres ne se sont pas avérés décisifs et qu’il a perdu énormément de ballons (39). Le Brésilien aurait pu profiter de cette supériorité numérique pour gagner des points et rpouver à Ancelotti qu’il avait sa place dans ce nouveau PSG.

Un rôle à jouer

Malgré toutes ces imprécisions, Nenê a démontré qu’il était capable d’apporter un plus dans la formation du technicien italien. Annoncé sur le départ, notamment du côté du Brésil, Nenê semble supérieur à un Pastore qui garde la confiance d’Ancelotti mais qui est dans le même temps, fébrile et inefficace. Son match face à Rennes est du même acabit que celui de Nenê, sauf que l’Argentin n’a rien fait de transcendant. Son unique but en Ligue 1 remonte au 14 septembre. Le temps commence à être long...