Coupable d’avoir agressé un membre du staff de l’OM, Anthony Lopes a écopé d’une suspension de trois matchs fermes. Une sanction qui révolte Jacques-Henri Eyraud.
Anthony Lopes devait être sanctionné plus lourdement. C’est en tous les cas ce qu’a estimé Jacques-Henri Eyrand, le président de l’OM. Lors du dernier olympico (OM-OL, le 18 mars dernier), le portier de l’OL a perdu ses nerfs et agressé physiquement un membre du staff marseillais. Une attitude sanctionnée par la commission de discipline de la LFP cette semaine. Alors qu’Anthony Lopes a écopé d’une suspension de trois matchs fermes, Jacques-Henri Eyraud n'a pas caché son immense déception, s'appuyant sur différents précédents notamment ceux de Zlatan Ibrahimovic ou Stéphane Ruffier.
«Anthony Lopes a été dans tous les mauvais coups cette saison»
« Sur Anthony Lopes, notre attitude n’a pas consisté à demander deux ans de suspension et un retrait de points pour l’OL. Notre attitude a été de dire : le règlement de la LFP, sur un fait de violence entraînant une incapacité de travail, prévoit ce type de sanctions. Que fait-on ? On s’est permis, et cela a beaucoup choqué Jean-Michel Aulas, de rappeler qu’Anthony Lopes avait été dans tous les mauvais coups cette saison. Je ne parle même pas des saisons précédentes. C’est vrai, j’ai employé le terme de «multirécidiviste». Trois matchs de suspension ferme pour Anthony Lopes, qui a donc frappé au visage un membre du staff de l’OM, c’est moins que Zlatan Ibrahimovic, qui dit que la France est un «pays de merde», c’est moins que Stéphane Ruffier, qui, sans le toucher, va parler de façon un peu appuyée à un arbitre, pendant le match, sur un fait de jeu. C’est profondément injuste, et même inexplicable », a-t-il développé.