Venu assister à la rencontre entre la France et l’Allemagne vendredi soir, Manuel Amoros explique ce dimanche comme il a vécu cette terrible soirée.
Depuis vendredi soir, les témoignages se succèdent les uns derrière les autres au sujet des attentats de Paris, qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés (bilan provisoire). Présent au Stade de France, là où tout a commencé, Manuel Amoros, ancienne gloire de l’OM, raconte comment il a vécu ce drame.
« Ce cauchemar me rappelle Furiani en 92 »
« En entendant les explosions, j’ai cru, avec d’autres collègues, que c’était des bombes agricoles, courantes dans les stades. Mais l’intervalle très rapproché et le fait que ça se passe à l’extérieur, ça nous a fait peur et on a pensé au pire. On a compris quand on n’a pas pu sortir. Les images de Paris m’ont effrayé. Notre hôtel étant à côté du lieu de l’explosion, nous n’avons pas pu rejoindre nos chambres et ce n’est que ce matin (hier, Ndlr), en présentant mes papiers d’identité et en faisant appeler l’hôtel que j’ai pu récupérer mes bagages. Sans faire partie des victimes, ce cauchemar me rappelle Furiani en 92 », a ainsi confié Amoros dans les colonnes de La Provence.
Claude Puel était également présent au Stade de France…
Lui aussi présent dans les travées du Stade de France, Claude Puel, entraîneur de Nice et consultant France Info, est revenu ce dimanche sur cette terrible soirée : « Quand j’ai entendu les explosions, j’ai été surpris que ça n’affecte pas les gens. Car, pour moi, ce n’était pas les détonations de bombes agricoles. Je connais leur son... J’ai tout de suite compris que c’était grave. La police a su gérer sans faire de bruit, en assurant la sécurité des gens. Il ne faut donc pas se laisser gagner par la panique. J’ai été horrifié par ces attaques, mais la menace ne doit pas l’emporter. Dans quelques jours, le quotidien va reprendre son cours »