LOSC : Garcia sen prend à larbitrage
La rédaction

Le LOSC a été tenu en échec par Evian TG hier soir (1-1), et Rudi Garcia n'a toujours pas digéré ce match nul. Notamment les décisions litigieuses de l'arbitre de la rencontre, Benoît Millot, à qui il s'en est véhément pris en conférence de presse d'après-match.

Le LOSC n’est pas au bout du rouleau, mais c’est tout comme. La trêve internationale est en tout cas bien venue. Rudi Garcia et les Lillois vont enfin pouvoir souffler quelques jours, après une série de sept matchs en moins d’un mois, depuis le 15 octobre dernier. Contre Evian hier soir à Villeneuve-d’Ascq (1-1), Eden Hazard et les siens ont une nouvelle fois paru bien emprunté, trois jours après leur défaite en Ligue des champions à San Siro face à l’Inter (2-1). Ce matin, en attendant les autres rencontres de la 13e journée de Ligue 1 ce dimanche, le LOSC est troisième à déjà cinq points du PSG, avec, donc, un match en plus. Et la pilule du match nul a en tout cas du mal à passer.

Garcia : "Ca parait injuste"

Ces derniers jours, le champion de France en titre s’était déjà plaint de la programmation des matchs par la LFP, le LOSC ayant été obligé de jouer dimanche dernier puis samedi soir, avec, entre-temps, l’intermède Ligue des champions mercredi soir. Mais Rudi Garcia l’avait encore plus mauvaise, hier soir en conférence de presse d’après-match, envers le corps arbitral, coupable de deux erreurs fatales. M. Millot a effectivement d’abord refusé un but de Joe Cole pour un hors-jeu inexistant (13e), puis oublié de siffler un penalty, plus litigieux, pour une faute de Dja Djédjé sur Bonnart dans la surface (52e). « Ce qui devait arriver est arrivé. On aurait pu le prévoir. Quand on n'a pas les ressources, c'est compliqué. Quand on vous refuse un but valable, c'est compliqué, et quand on ne siffle pas une faute évidente dans la surface, c'est compliqué. Au moins, on n'a pas perdu (...) Ça paraît quand même injuste, non ? On a perdu deux points et il va falloir aller les récupérer à l'extérieur. » Pour une fois, on leur accorde, les Lillois avaient de quoi faire la "pleureuse"...