Dans la journée, Sébastien Bazin va confirmer la vente du PSG au fonds souverain du Qatar. Le prix de vente du club est estimé entre 30 et 40 millions d'euros. Avec des moyens renforcés, Paris pourrait entrer dans une nouvelle dimension.
La Ligue 1 tient peut-être son premier investisseur démesuré. Représentant de Colony Capital en France, Sébastien Bazin tiendra dans la journée une conférence de presse. Son but est connu : annoncer la vente du PSG au fonds souverain du Qatar (QIA). Mais les Qataris ne se portent pas dans un premier temps acquéreurs de l’intégralité du capital parisien. Le Qatar se « contente » du rachat de 70 % des actions du club.
Le PSG ne représentera pas le premier investissement du QIA en France puisque cette entité officielle possède déjà des hôtels de luxe (Royal Monceau, Majestic) ainsi que des parts dans des grands groupes (Lagardère, Cegelec, Suez Environnement). Le prix d’achat du PSG serait estimé entre 30 et 40 millions d’euros selon Le Parisien. L’Equipe parle, lui, d’un coût de 50 millions qui incluerait les pertes de la saison en cours (19 millions d’euros) et les dettes (entre 15 et 20 millions d’euros).
Si Robin Leproux et Antoine Kombouaré devraient être maintenus dans leurs fonctions, difficile à l’heure actuelle de connaître les intentions sportives du Qatar avec le PSG. Mais le potentiel de développement du club parisien pourrait connaître un coup d’accélérateur spectaculaire. Tout comme l’effectif professionnel. PSG ou le Manchester City français ?
Le PSG vient de confirmer cette arrivée du Qatar au sein de l'actionnariat par le biais d'un communiqué de Sébastien Bazin :
« Depuis l’entrée de Colony au capital du Club, nous avons joué notre rôle de développeur, d’accompagnateur d’une étape de la vie du PSG. Au cours des 5 dernières années, nous avons doté le Club d’une équipe dirigeante de qualité qui a permis au PSG de disposer aujourd’hui des outils de formation et d’entrainement dignes des grands clubs européens, et d’une équipe qui évolue désormais dans un environnement apaisée.
Notre responsabilité en tant qu’actionnaire était également de préparer l’avenir. C’est pourquoi nous avons recherché le meilleur partenaire possible pour assurer au PSG une place dans l’histoire. Nous l’avons trouvé avec notre nouvel associé qui partage cette ambition. Il a pris la mesure de l’importance du travail effectué par l’ensemble du management actuel du club et souhaite collaborer avec lui afin de poursuivre les efforts entrepris par le PSG pour atteindre les plus hauts niveaux. »