Décisif depuis le début de saison, Stéphane Ruffier est fautif sur l’unique but du PSG (0-1). Une erreur fatale et décisive, qui plombe la bonne prestation de l’ASSE.
L’ASSE pourra s’en mordre les doigts. Dominateur une bonne partie du match, Saint-Etienne avait l’occasion de conclure en beauté son année 2011 ce soir, contre le PSG. Pas récompensés de leurs efforts devant, les Verts se sont surtout tiré une balle dans le pied sur une nouvelle erreur individuelle. De Stéphane Ruffier, cette fois, pourtant tellement décisif depuis le début de saison. Tout proche de signer au PSG l’été dernier, avant finalement de rejoindre le Forez, le gardien international français est effectivement fautif sur l’unique but de la soirée (32e). Non pas pour avoir malencontreusement poussé la balle de la tête dans son propre but, après que celle-ci eut heurté son poteau droit sur un corner de Nenê repris de la tête par Bodmer. Mais pour son choix de ne placer personne au premier poteau.
Ruffier a oublié son premier poteau Jean-Pascal Mignot n’était certes pas loin, mais pas collé au premier poteau. Le défenseur central stéphanois a peut-être lui aussi sa part de responsabilité, mais sur le coup, c’était à Ruffier d’imposer ses directives. « C’est une hérésie de ne mettre personne au premier poteau » a logiquement fait remarquer Jérôme Alonzo à la mi-temps sur Orange Sport, lui l’ancien portier de Saint-Etienne et du PSG. Ruffier s’est certes très bien repris par la suite, sortant notamment une frappe puissante de Jallet d’une magnifique claquette (42e) ou un tir de Ménez du pied (79e), mais son erreur est fatale. Et décisive. « On se fait avoir sur un coup de pied arrêté. Les petits détails font la différence », reconnaissait justement Mignot à la mi-temps. Des petits détails devenus très grands. Saint-Etienne est ce soir huitième de Ligue 1.
Pendant ce temps-là, de l’autre côté, Salvatore Sirigu a été énorme et décisif à plusieurs reprises. Leonardo et Antoine Kombouaré ne regretteront pas leur choix. Du moins ce soir.