Claudio Ranieri, l’entraîneur de l’AS Monaco, réalise un excellent début de saison avec l’ASM. Le technicien transalpin est toutefois conscient que le couperet peut tomber à tout moment en cas de phase plus difficile.
L’AS Monaco réalise un début de saison de haute volée. Avec son recrutement estival, l’ASM était attendue dans les premières positions de la Ligue 1. Mais peut-être pas si vite. Les Monégasques étonnent les observateurs. Le coaching de Claudio Ranieri, l’entraîneur de l’ASM, est loué par la plupart d’entre eux. Le technicien italien, dans une longue interview accordée à L’Equipe Magazine, sait toutefois qu’il est en permanence sur la sellette, dans un club où les exigences sont très élevées.
« CA PEUT TOMBER. N’IMPORTE QUAND »
Claudio Ranieri se montre philosophe. « Je ne suis surpris par rien. Je viens de la plus exigeante des universités d’entraîneur : l’Italie. Quand tu es entraîné là-bas, tu peux entraîner partout. J’ai une carapace très épaisse. Je sais que ça peut tomber. N’importe quand. Ici comme ailleurs. Je travaille tranquille. Je dors bien. Je suis sympa avec mon épouse en rentrant le soir » , explique-t-il dans L’Equipe Magazine. Avant d’ajouter : « Quand un entraîneur saute, c’est pour cacher la responsabilité de tous les autres corps de métier d’un club, qui sont aussi impliqués que le coach » .
« AVANT TOUT UNE QUALIFICATION EN C1 »
Le technicien poursuit : « Une épée de Damoclès ? C’est le football. Tout le monde veut gagner. En France, le PSG a aussi beaucoup d’argent. En Ligue des champions, les clubs très riches sont nombreux. On ne sera jamais les seuls ambitieux. Nous aussi on veut des titres, mais mon président veut avant tout une qualification en C1 ». Pour l’instant, Monaco suit largement son tableau de marche, pointant à la deuxième place de Ligue 1 avec 25 points après 11 journées, six points devant le quatrième, Nantes.