Interrogé par le magazine So Foot, Zinédine Zidane s'est longuement confié. Le temps pour lui de se livrer, en toute intimité.
Dans son édition de l'été, le magazine So Foot nous permet de rentrer dans l'intimité de Zinédine Zidane. L'occasion de découvrir ou redécouvrir un peu plus celui qui rentra à jamais dans le cœur du peuple français, un soir de 12 juillet 98.
« Je voulais être chauffeur livreur » « Je n'ai pas fait du foot pour être connu, je n'ai pas fait ça pour ça ! Moi, je voulais être chauffeur livreur. Oui, chauffeur livreur, explique t-il. Quand j'étais petit, il y avait un mec qui venait livrer les petits magasins à côté de l'endroit où on jouait, et à chaque fois, il nous demandait de l'aide. Certainement parce qu'il avait peur que si on continue à jouer, on casse quelque chose. Bref, à chaque fois, il nous donnait un petit quelque chose. J'aimais bien ces moments-là, j'aimais l'aider et je m'étais dit que, plus grand, je ferai ça. Il y a des mômes qui veulent faire pompier, moi, c'était chauffeur livreur. »
Interrogé sur son idole, Enzo Francescoli, Uruguayen de l'Olympique de Marseille, Zizou raconte : « Enzo Francescoli c'était... Pfff... Je l'ai découvert quand il est arrivé à Marseille (lors du mercato estival 1989 ndlr) J'étais dans le stade et je l'ai vu, je me suis dit : "Je veux être Enzo Francescoli" Sa façon de jouer, sa classe, ses buts, il était à la fois efficace et beau à voir jouer, il était l'élégance, et moi, j'étais un gamin. J'ai tout regardé, des cassettes, tout, c'était mon idole... »