Alors que Didier Deschamps a entamé la dernière ligne droite de son parcours avec les Bleus, Zinédine Zidane se tient prêt à prendre le relais. Selon l'un de ses proches, l'ancien coach du Real Madrid espère toujours reprendre en main l'équipe de France. Toutefois, quelques sujets épineux vont devoir être abordés, notamment son contrat qui le lie à la marque Adidas.

S’il faut chercher un favori , il faut se tourner vers Zinédine Zidane. Sans dire le moindre mot, le coach tricolore est le mieux placé pour remplacer Didier Deschamps qui ne rempilera pas. Son palmarès et son aura parlent pour lui. Vainqueur de la Ligue des champions à trois reprises, Zidane a marqué l’histoire de la compétition en devenant le premier entraîneur à remporter trois fois de suite la C1. Désormais, le champion du monde 1998 ambitionne de laisser l’équipe de France au sommet et faire aussi bien, voire mieux, que Deschamps.
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— le10sport (@le10sport) January 17, 2025
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« Il n’y a rien d’insurmontable »
Selon l’un de ses proches, contactés par Le Parisien, Zidane espère se voir proposer le poste en 2026. Mais avant de signer son contrat, le technicien va devoir régler quelques points, notamment sa relation contractuelle avec Adidas. Car la FFF a conclu un accord record à 100M€ avec Nike, qui court jusqu’en 2034. Mais ce cas de figure s’est posé à de nombreuses reprises et cela n’a jamais réellement posé problème comme le confirme Virgile Caillet, spécialiste du marketing sportif. « À mon sens, il n’y a rien d’insurmontable. Les choses sont même relativement confortables dans le sens où la Fédération a dix-huit mois pour définir les périmètres de chacune des deux marques » a-t-il déclaré au Parisien.
Une tolérance permise avec Zidane ?
Malgré tout, Zidane va devoir se soumettre à quelques obligations. « En tant que sélectionneur, il serait forcément tenu de porter les tenues officielles, abonde Vincent Chaudel, cofondateur de l’Observatoire du sport business. Mais s’il est invité dans une émission où il est suivi dans son quotidien par exemple, ce serait un peu différent. On peut imaginer une plus grande tolérance. »