Coupe du monde Brésil 2014 - Daniel Riolo : « Peu d’équipes mettent de telles trempes, même à des adversaires bidons »
La rédaction

Suite à la très large victoire de l’équipe de France contre la Jamaïque (8-0), Daniel Riolo a livré son analyse de la rencontre.

Pour le compte de son dernier match de préparation avant la Coupe du monde au Brésil, l’équipe de France s’est très largement imposée contre la Jamaïque au stade Pierre-Mauroy de Lille (8-0). Dans son édito sur RMC, Daniel Riolo a livré son analyse. « Voir Sakho et Varane, la vraie charnière… Voir Benzema et Giroud, ensemble… Il y en avait des choses à voir dans ce match. Enfin c’était vendu comme ça. Vendu comme ces matches de préparation que la FFF organise pour faire entrer des sous dans ses caisses. Soyons sérieux, il n’y avait rien à voir. Mettre des caméras au centre d’entraînement et assister à une séance livrerait beaucoup plus d’enseignements sur nos Bleus ». 

« L’ÉTAT D’ESPRIT EST LÀ, C’EST CLAIR »

« Sur la première période on a donc vu une belle promenade. Organisé en 4/3/3, comme d’habitude, les Bleus ont affiché un beau visage concerné, a indiqué DanielRiolo. L’état d’esprit est là, c’est clair. Précisons que le 433 est mouvant. Devant, Giroud est la pointe, mais Benzema, appliqué à rester à gauche, a beaucoup bougé. Quant à Valbuena, c’est le meneur et il n’est que très peu à droite. Sissoko, très discipliné tactiquement se chargeant de couvrir l’espace droit. On a aussi vu une sélection jamaïcaine d’une grande faiblesse. Elle est venue deux fois dans la surface de Lloris et a passé l’essentiel de son temps à regarder le ballon circuler sous son nez ! »

« DIFFICILE D’ANALYSER UNE TELLE RACLÉE »

« Et si la seconde période n’a pas eu plus d’intérêt, on a quand même vu beaucoup de beaux gestes, des beaux buts aussi, a ajouté le journaliste. Benzema et Giroud se sont régalés. Deschamps va-t-il les aligner ensemble désormais ' Difficile d’analyser une telle raclée face à un adversaire aussi faible. 8/0, c’est historiquement un score rare. Personne n’oblige les Bleus à en mettre autant. A 3 ou 4 tout le monde aurait été satisfait. C’est donc qu’il y a une réelle envie de jouer chez ces Bleus. Peu d’équipes mettent de telles trempes même à des adversaires bidons. Cet aspect-là est forcément positif. Les Bleus sont donc prêts. Ils partent au Brésil libérés, sans trop de pression. Nous on est prêt pour la suite de l’aventure… »

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