Après avoir été blanchi par la Fédération Anglaise pour les accusations de sexisme dont il était l’objet, José Mourinho a reçu les reproches de Greg Dyke, président de l’instance.
Débutée en août dernier après les insultes de José Mourinho au désormais ex-médecin de Chelsea Eva Carneiro, à qui il reproche d’être entrée sur le terrain sans son autorisation, l’affaire Eva Carneiro semble encore d’actualité en Angleterre. Après avoir été blanchi des accusations de sexisme par la FA, l’entraîneur portugais a été critiqué par Greg Dyke, président de la Fédération Anglaise.
« M.Mourinho s’est clairement trompé dans son jugement »
«Personnellement, je ne pense pas que M. Mourinho se sorte indemne de toute cette saga, il a clairement fait une erreur, aurait dû le dire et s'excuser. Au lieu de ça, il s'est mal comporté et Mlle Carneiro a perdu son job. (...) Si M. Mourinho n'a enfreint aucune règle, il s'est clairement trompé dans son jugement et dans son comportement public », a ainsi commenté Greg Dyke dans le rapport envoyé à des membres du conseil de la Fédération Anglaise après le dernier rassemblement de l’instance mercredi dernier.
« Wenger est un privilégié »
« Je pense que dans ce pays, seul un entraîneur n’est pas sous pression. Steve McClaren est sous pression, je suis sous pression, Brendan Rodgers, Manuel Pellegrini, tout le monde est sous pression. Il peut parler des arbitres avant le match, après le match, il peut pousser les gens, il peut pleurer le matin et l’après-midi et rien ne se passer. Il n’accomplit rien, peut garder son travail et il reste le roi. C’est un privilégié », avait de son côté déclaré José Mourinho, récemment excédé par Arsène Wenger et du laxisme dont la direction d’Arsenal ferait preuve à l’égard du Français.