Chelsea - Mourinho : « Je déteste les tricheurs »
La rédaction

Interrogé par la presse anglaise sur les tricheurs dans le football anglais, José Mourinho s’est montré intransigeant, allant même jusqu’à menacer ses joueurs.

Si certains pensaient que José Mourinho encourageait ses joueurs à tout faire pour gagner un match de football, ils savent désormais qu’ils se trompent. Interrogé par le Sunday Times sur les simulations et autres tricheries sur un terrain de football, le Portugais a livré son point de vue sur la question. Et celui-ci est évidemment tranché, comme toujours avec le Happy One, qui ne s'était pas privé pour tacler Jan Vertonghen suite au match entre Tottenham et Chelsea la semaine dernière.

Ca peut aussi vous intéresser

Chelsea : Mourinho allume Vertonghen !

« ILS SAVENT QU'ILS AURONT DE GROS PROBLÈMES AVEC MOI »

« Je déteste les simulations. Mes joueurs savent qu’ils auront de gros problèmes avec moi s’ils plongent dans la surface. C’est très mal. La recherche d’un carton rouge pour un autre joueur est une honte pour moi. Si un jour je gagne un match où je sens que j’ai gagné parce qu’un de mes joueurs ne s’est pas comporté correctement, je le critiquerais fortement. Ce n’est pas une question de gagner ou de perdre, il s’agit de préserver une culture. Je n’ai pas écarté de joueur parce qu’il simulait mais j’ai déjà été très critique. J’en ai déjà parlé avec Drogba et Robben par le passé », a confié le manager des Blues.

NEYMAR ET BALOTELLI DANS LE VISEUR

Revenant également sur la dernière journée de Ligue des Champions, qui a vu Neymar et Balotelli se distinguer pas forcément dans le sens le plus noble du terme, Mourinho a renvoyé la balle dans le camp des instances internationales. « C’est du ressort des autorités du football. Je ne suis personne, je donne juste ma petite opinion. S’ils ne font rien, la semaine prochaine d’autres gens le feront encore. En Ligue des Champions on a vu qu’il y a une culture du plongeon, notamment avec l’incident de Neymar à Glasgow et Balotelli contre l’Ajax. Une équipe s’est retrouvée à 10, l’autre a concédé un pénalty. Ce genre d’actions m’attriste. À Dortmund, Jurgen Klopp s’est fait suspendre deux matches pour avoir parlé avec le quatrième arbitre, mais qu’en est-il de Neymar ? De Balotelli ? », a-t-il ajouté.

Articles liés