L'équipe de France affronte l'Angleterre en quart de finale de la Coupe du monde (samedi 9h30). Et vu les performances des Bleus depuis le début de la compétition, ça risque de piquer...
Le scénario ne s'est pas déroulé comme prévu. Si on se doutait que l'équipe de France allait terminer à la deuxième place de son groupe derrière la Nouvelle-Zélande, on ne s'attendait quand même pas à galérer pour battre le Japon et le Canada, mais surtout à perdre face au Tonga. Que peut faire Marc Lièvremont ? Faire appel à Tom Cruise, spécialiste des missions impossibles ? Car après la claque ou l'humiliation, au choix, et le sentiment de honte, l'équipe de France est proche du néant au moment d'aborder les phases finales de la Coupe du monde. Et comme lors des deux précédentes éditions, c'est le XV de la Rose qui se présente sur le chemin des Bleus. Sauf qu'en 2003 et 2007, c'est au stade des demi-finales que les rosbeef nous avaient montré le chemin de la sortie. Alors forcément, vu les prestations ridicules du XV de France de France depuis le début de la compétition, à part un miracle, on se demande bien comment les hommes de Marc Lièvremont vont pouvoir atteindre le dernier carré.
Blanco : "l'affect fera la différence"
Et pourtant. A écouter l'ensemble des « spécialistes rugby », qui n'ont pas hésité à dessouder les Bleus au lendemain de la défaite face au Tonga, « l'équipe de France est capable de battre n'importe qui », donc l'Angleterre. Pour Serge Blanco, ancien arrière et président de Biarritz, « c'est l'affect qui fera la différence ». Richard Dourthe est plus tranchant. « Marc Lièvremont a voulu la paix sociale en écartant certains leaders. Il doit se la coltiner. » Ce qui confirme nos informations de la semaine passée pour expliquer la mise à l'écart de Sylvain Marconnet. Mais l'ancien centre va plus loin. « Face au Tonga, on a eu peur, on s'est échappée. » Face au Anglais, il faudra mettre des coups de tronche !
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