Si tout va bien pour son écurie Mercedes, très proche des titres pilotes et constructeurs, Toto Wolff a haussé le ton au sujet du système de pénalité en vigueur.
Les pénalités pleuvent depuis le début de la saison en Formule 1. Fernando Alonso en a régulièrement fait les frais : sanctionné de 40 places sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan et de 30 places pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, le pilote espagnol s’est une nouvelle fois élancé en dernière position dimanche à Suzuka après avoir écopé de 35 places de pénalité. Un système loin de faire l'unanimité et pointé du doigt parToto Wolff.
« L’image donnée au grand public n’est pas bonne »
« Personne n’imaginait que nous arriverions au niveau de que nous avons vu à Monza ou à Suzuka. Et je ne suis pas un fan du fait de pénaliser les pilotes. Cela semble ridicule. A Suzuka, on inflige 35 places à McLaren et Alonso alors que de, toute façon, il n’y a que 20 places sur la grille. L’image donnée au grand public n’est pas bonne. Il faut penser à un système qui pénaliserait moins le pilote mais qui permet de préserver le fait que les pénalités permettent de ne pas faire exploser les coûts. Nous ne voulons pas revoir un moteur neuf par course juste parce que la pénalité n’est plus assez contraignante pour l’équipe », a confié le directeur de l'écurie Mercedes dans des propos rapportés par Nextgen Auto.